Un parcours sportif complet favorisé par des temps forts pour les élèves de l’école de Fouras
A l’école élémentaire de Fouras, labellisée génération 2024, un lien fort s’est construit avec le club de Tennis de table installé sur la commune. Les élèves de CE2 et CM2 bénéficient d’un cycle d’apprentissage autour de cette activité depuis quelques années avec des contenus qui ont évolué pour prendre en compte l’égalité fille/garçon et ne pas exacerber la comparaison entre pairs. En amont du cycle d’apprentissage, les termes à connaitre sur le tennis de table sont identifiés par les élèves. Un travail sur leurs représentations est aussi proposé. Les élèves apprécient cette activité qui leur permet d’avoir plusieurs rôles, de découvrir l’histoire et les champions de ce sport. La rencontre sportive scolaire est toujours très attendue !
Si ces activités relèvent toutes du même champ d’apprentissage,
les trois autres champs ne sont pas délaissés pour autant.
Le champ d’apprentissage 1 : produire une performance maximale, mesurée à une échéance donnée
L’école est engagée dans le projet Audrey Merle, les élèves se préparent tout au long de l’année pour vivre et partager un triathlon scolaire avec d’autres écoles du territoire. Audrey Merle, triathlète et duathlète française, a remporté le titre championne du monde en relais mixte en 2015 et a participé aux Jeux olympiques d’été 2016. En 2021, elle est sacrée championne d’Europe de duathlon courte distance.
Cette grande sportive encourage les élèves et échange à
distance avec eux sur ses expériences. Des séquences de natation, cyclisme et
course à pied ainsi que les temps de transitions pour enchainer ces activités
couvrent une quarantaine de séances d’EPS.
Le champ d’apprentissage 2 : adapter ses déplacements à des environnements variés est pris en compte au sein de chaque cycle et les élèves savent qu’en CM2, ils ont la chance de pouvoir vivre un cycle d’apprentissage autour des activités nautiques financées par la CARO : voile sur optimiste ou catamaran, canoé-kayak.
Le champ d’apprentissage 3 : s’exprimer devant les autres par une prestation artistique et/ou acrobatique est plus particulièrement investi par les CE1/CE2 qui réalisent depuis plusieurs années un projet danse avec un professionnel. L’année dernière, ils se sont emparés du projet OCCE « Bals en liance » autour des quatre éléments avec pour final une rencontre avec les autres classes du projet.
Au delà de la programmation en EPS, les 30 min APQ ont été investies principalement à partir d’un nouvel aménagement de la cour de l’école
L’école a repensé l’aménagement de la cour et ses tracés. La
cour été aménagée avec différents jeux tracés, notamment :
Une ligne de course de 200 m avec un point de
départ et d’arrivée dont la couleur change tous les 50 m
Un terrain délimité avec un centre
4 carrés pour réaliser différents défis avec un
ballon
Des supports qui favorisent le mouvement pendant la
récréation et que les élèves peuvent réinvestir dans le cadre des 30 min d’APQ.
L’association USEP d’école s’inscrit dans le projet départemental USEP17 et participe déjà depuis trois ans au circuit USEP de la flamme olympique !
Magali PAIRAULT – CPC mission EPS circonscription de Rochefort
Pour faire le point avec l’équipe d’école et plus largement l’équipe éducative, les CPDEPS de l’académie de Poitiers vous proposent deux outils:
La fiche action Promotion de santé par les APS qui précise les enjeux de santé, les différences entre EPS et 30mnAPQ, des points de vigilance mais aussi vous permet de relever les éléments significatifs du contexte de votre école et des pratiques (programmation EPS, mise en place des 30mnAPQ). Ce document vous incite ensuite à faire un constat et à fixer un, deux ou trois points possibles d’évolution.
3 diapositives pour engager le débat sur la promotion de la santé par les APS en conseil d’école et donner toute leur place aux parents, à la collectivité pour favoriser la pratique physique et sportive des enfants lors des temps périscolaire et en dehors du temps scolaire.
Une médaille pour Sarah Steyeart à l’école La Genette de la Rochelle
A peine la porte de l’école
franchie Sarah est assaillie de questions, de sollicitations, de demandes
d’autographe ! Tranquillement elle adresse un petit mot à chacun et signe
des autographes personnalisés. Mais il est temps de rentrer en classe et tous
n’auront pas eu la chance d’avoir son petit papier signé. Alors Sarah va dédicacer
une photo pour tous, photo que les enseignants vont dupliquer et donner à
chaque élève.
L’inattendue est bien la médaille que vont remettre les élèves des
classes de CM à Sarah, une médaille qu’ils ont confectionnée pour elle,
pour la remercier de sa venue, pour l’encourager pour la suite des
compétitions, pour partager avec elle cette envie de la voir aux JO 2024
défendre les couleurs de la France. Quel
moment émouvant pour Sarah mais aussi pour toute l’assemblée qui, tout à coup,
devient bien silencieuse, un silence qui en dit long !
Pour fédérer toute la communauté
éducative et renforcer le sentiment d’appartenance au groupe, les élèves ont
créé leur drapeau ! Une conception coopérative des 5 classes avec au
centre, le soleil d’ELA réalisé en Land Art sur un fond au couleur de
l’olympisme. Dans chaque angle, on aperçoit les 4 Labels de l’école : G24,
Euroscol, Aire marine Educative et Ecole associée de l’UNECO. L’école s’est engagée dans un projet Eramus+
portant sur l’enseignement et les apprentissages coopératifs. C’est dans ce
cadre que les élèves et les professeurs ont pu découvrir des activités physiques
et sportives locales de divers pays d’Europe comme par exemple le Ringol en
Espagne. Depuis trois ans, avec la labellisation Génération 2024, l’intérêt
porté aux APSA n’a cessé de fédérer l’équipe et d’inscrire l’école dans la
dynamique Paris 2024. C’est la fête
aujourd’hui, l’école vient d’apprendre qu’elle a été retenue pour assister aux
Jeux Paralympiques 2024 ! La venue de Sarah résonne aussi très fort, car
les élèves dans le cadre de ce label bénéficient de 4 séquences EPS de voile
scolaire grâce à la municipalité qui les accompagne.
La présentation de l’école et les
dispositifs/actions dans lesquels elle est impliquée impressionne Sarah. Elle,
qui est également PE, sait tout ce que cela représente. Mais ce qui la touche
le plus ce sont bien les valeurs développées à l’école comme fil rouge et
enjeux premiers : la collaboration et la coopération, la solidarité et
l’entraide, l’ouverture aux autres. Une
équipe soudée qui fait le choix de classes à double niveaux et au-delà organise
un dispositif de 20h annuelles de mixage des élèves de toute l’école visant le
renforcement des compétences citoyennes autour, cette année d’un projet en
littérature.. Des valeurs qui
s’enseignent au travers de toutes les disciplines, que Sarah observe concrètement
avec les CP lors d’une séance EPS de leur séquence en lutte : les élèves
coopèrent pour porter et installer les tapis et il faut être plusieurs pour les
transporter « C’est
comme pour la mise à l’eau d’un bateau ! ». Après une
rapide mise en train, ils s’organisent très vite suivant les différents rôles
sociaux : arbitre ou lutteur. Chacun sait parfaitement ce qu’il a à faire
et tous les arbitres prennent chacun leur tour la parole pour annoncer le score
mais aussi les fautes éventuelles constatées. Le respect des adversaires est primordial.
En entrant dans la salle où elle
est attendue par les CM1-CM2, Sarah découvre une exposition sur la voile
scolaire vécue dans l’école. Les élèves
ont pu prendre le large comme Sarah et naviguer « En catamaran »
jusqu’à l’île de Ré, une journée complète, en juin dernier ! ». Même
l’enseignant a les yeux qui brillent comme les élèves quand il raconte cette
aventure, ce sentiment de liberté qu’ils peuvent partager avec Sarah pour qui
c’est si important.
Les élèves sont impatients
d’échanger d’en savoir un peu plus sur Sarah, son parcours, ses envies, ses
projets. Et la surprise est que les
élèves de CM2 vont questionner Sarah en anglais ! Bravo ! Ce n’est que la première surprise. Les élèves de CM1 vont prononcer leurs
encouragements en chinois en appui d’une magnifique affiche qu’ils ont
confectionnée de façon coopérative : « chacun des 4 groupes de
la classe a rédigé en français un message d’encouragement que la professeure a
traduit en chinois en deux phrases accessibles pour la classe. Chaque message
est composé de 4 caractères. Il a fallu s’entrainer à écrire à l’encre de
chine. Un représentant de chaque groupe a reproduit un caractère sur l’affiche.
Les autres élèves ont écrit les autres caractères avec du papier découpé aux
couleurs olympiques pour les coller sur l’affiche ». Les deux élèves qui expliquent la démarche à
Sarah, acceptent de lui traduire. Ils peuvent lire : « Tu es très
courageuse » (coins de l’affiche), « Souhaiter toi bonne chance »
dans les anneaux Olympiques. C’est le moment que Sarah choisit pour leur
montrer son titre obtenu à Pékin lui aussi en chinois.
Ce temps d’échange permet aux
élèves de se représenter un peu mieux la vie d’une sportive de haut niveau « Je n’ai pas de
vacances tout le temps, j’en ai parfois après les compétitions, les grandes
échéances. Et même durant la période des fêtes de fin d’année, je dois
m’entrainer tous les jours… Ma vie de famille et mes enfants ont effectivement
un impact sur ma carrière. C’est parfois plus difficile pour la récupération, la
charge mentale est plus importante… Mais je partage aussi avec la plus grande
pour l’instant cette activité et j’ai le projet de partir en famille un an en
bateau…J’ai vécu moi-même avec mes parents sur un bateau avant d’arrivée à
Chatelaillon Plage où j’ai commencé l’optimiste à 7 ans…. ». C’est
alors que Sarah explique à quel point elle était angoissée à l’idée de naviguer
quand elle a commencé « Mon premier sentiment sur optimiste… horrible ! Je
me retrouve dans cette petite coque de noix, qui se retourne, que je ne
contrôle pas, qui se rempli d’eau et …. Sans mon grand frère. Je me suis
complètement débarrassée de cette angoisse seulement en 2012 au moment où le
sentiment de liberté l’a emporté ».
Ce discours résonne chez certains élèves qui eux aussi ont
parfois eu peur lors des séquences de voile : « Ceux qui ont eu peur sur opti, vous voyez que ça
n’empêche pas de faire une carrière sportive » reprend l’enseignant des
CM2. A la demande des élèves, Sarah explique aussi le mode de sélection
pour les JO à partir d’évènement couvrant l’année entière de mars 2022 à mars
2023. « C’est
un cumul de régates, pas forcément en lien avec nos places. Trois personnes
décident en fonction de notre façon de naviguer. Il n’y aura qu’une équipe
française dans notre catégorie. Le bateau sur lequel nous naviguons est difficile,
il demande beaucoup d’agilité. Nous nous entrainons aussi à Marseille pour
comprendre le vent, les courants, la mer. Les équipes des autres pays viennent
aussi à Marseille s’entrainer… ».
Dans cette école dont la cour est
exiguëe mais qui possède une salle de motricité, où les installations sportives
ne sont pas proches, il faut s’organiser pour proposer une activité physique
quotidienne. Les heures d’EPS pour les
plus grands se font au stade sur des séances longues, sur la plage de la Concurrence
parfois (ultimate par exemple). Les 30mnAPQ, les jours où il n’y a pas d’EPS,
se vivent dans la petite salle de motricité en hiver. Aujourd’hui et durant toute
la période les élèves ont pu construire un flash mob que Sarah se fait un
plaisir de réaliser avec eux. Les élèves réalisent des étirements, des assouplissements,
du gainage à partir d’une bande sonore réalisée par l’enseignant durant le
confinement de 2020. Ils accèdent alors
à une meilleure connaissance d’eux même, ils apprennent progressivement le nom
de différents muscles et chaines musculaires.
Ensuite, Sarah a à cœur de leur proposer un travail de concentration en
lien avec l’équilibre et une prise de conscience de sa respiration. Elle explique
qu’elle réalise elle aussi quotidiennement ces exercices qui lui sont utiles
pour la navigation.
L’IEN nouvellement nommée sur la circonscription
et présente à ce temps de partage salue ce dynamisme : « Je souhaite
exprimer ma profonde reconnaissance envers Sarah Steyaert pour sa générosité et
son dévouement à partager son expertise avec les élèves, incarnant un parcours
exceptionnel et inspirant. Son engagement envers l’excellence sportive et son
éthique irréprochable serviront de modèles aux jeunes esprits. Cette école, qui
donne un sens profond au parcours scolaire des élèves et influence positivement
leurs futurs parcours professionnels, se distingue par le dynamisme de son
équipe. La volonté manifeste des enseignants de se former, l’engagement de tous
les acteurs, et la cohérence des différents projets entrepris nourrissent cette
quête de sens, essentielle au bien-être et à l’épanouissement des élèves ainsi
que de l’ensemble de la communauté éducative ».
Avec le projet génération 2024, l’ouverture
culturelle de l’école se réalise aussi autour d’un langage commun qui fait sens
dans le monde entier : le sport.
Publié dans5. Des rencontres entre athlètes et écoles 17|Commentaires fermés sur 3h d’EPS et 30mn d’APQ en complément à l’école La Genette de la Rochelle : visite de Sarah Steyaert
Une école à l’heure de l’Olympisme de la petite section au CM
La visite de l’école conduit à la
salle de motricité où les CE2 et CM1 explorent différentes façons de se
déplacer lors d’une séance de la séquence EPS cirque. Il s’agit de « marcher
sur un nuage »… mais à l’arrivée de Sarah, difficile de rester
concentrés sur la tâche. Elle est applaudie. Un des élèves demande si elle est
professionnelle et plusieurs veulent savoir si elle passe à la télé et sur quelle
chaine !
Lorsque Sarah franchit le seuil
de la porte de la classe des PS, qui sont alors occupés à des travaux en
ateliers, elle découvre avec étonnement, un optimiste ! C’est un des « coins
jeux » de la classe, « un peu bruyant parfois » concède
l’enseignante mais au combien intéressant. « Comment s’appelle ce bateau ? …. Un
optimiste » répond un des élèves du haut de ses trois ans. « Il devient parfois un bateau de pirate,
il est utile pour se protéger des requins…. Tout un univers imaginaire !
C’est aussi l’occasion de parler de ce qui flotte, ce qui coule et
d’engager un travail avec les élèves » précise la maitresse. Tout un programme ! Sarah est émue, elle
qui a commencé à 7 ans à naviguer sur ce support au club de Châtelaillon-Plage
et qui avait peur que son bateau se remplisse d’eau, se retourne.
Les MS et GS investissent eux
aussi la thématique des JOP. Ils sont tous sur la marche haute du podium sur
l’affiche personnalisée de leur porte-manteau ! Leur médaille s’affiche
sur la couverture de leur cahier de vie individuel dans lequel sont rassemblés
leurs différents travaux mais aussi leurs aventures avec leur famille. Ils
savent qui est Sarah et quelques-uns viennent lui poser des questions.
Dans cette école spacieuse avec
deux cours mutualisées entre la maternelle et l’élémentaire, un espace vert à
proximité, une salle de motricité, tous les enseignants mettent en place les
séances de motricité quotidienne pour les C1, les 3h d’EPS pour les C2/C3 dont
une est en co-intervention pour les CE2 et CM avec un intervenant de la
communauté de commune d’Aunis sud atlantique. L’équipe d’école a fait un point
sur les activités physiques proposées aux élèves en EPS et ce qui concerne les
30mn APQ afin de dresser quelques perspectives d’évolutions
C’est l’heure de la récréation et
les élèves s’agglutinent autour de Sarah. Elle leur répond avec beaucoup de
bienveillance, d’attention. « Je sais ce que ça représente pour les élèves de me
voir, alors j’essaie de me rendre la plus disponible possible ». En
récréation, différentes zones par classe sont proposées avec des activités
différentes auxquelles s’ajoute une zone libre où les élèves des différentes
classes peuvent se retrouver. Le planning est affiché, les élèves en autonomie
installent le matériel et le rangent. Tous les espaces sont investis et ce qui
s’observe aujourd’hui est la pratique mixte filles garçons aux activités.
« C’est Sarah, elle est là, elle a un
maillot bleu blanc rouge » précise
un élève de CP en rentrant en classe. « C’est la tenue que je dois porter en
représentation ou quand je fais du sport. Aujourd’hui je l’ai mise pour
vous. » Les CP/CE1 veulent
découvrir leur énigme sportive hebdomadaire – Rituel : quel est ce
sport ? – avec Sarah en classe. Les élèves expliquent « Chaque semaine, on reconstruit une image avec des
morceaux. On regarde et on doit deviner le sport des JO de Paris en 2022… en
2024… cet été quand l’école sera finie ». « C’est la voile ! Est-ce que c’est
Sarah ? Heu… NON…parce qu’il y a sur la voile le drapeau de l’Angleterre… » Sarah les questionne sur ce qu’ils observent
encore et explique « Quand on participe à une compétition, il n’y a pas
notre nom sur la voile comme sur la photo du tableau où apparait le nom des
navigatrices, sauf aux JO. Là on a notre nom à côté du drapeau sur la voile. Je
l’avais moi aussi quand j’ai participé au JO à Pékin puis à Londres et la
première fois ça m’a fait quelque chose de savoir que tout le monde allait le
voir ! » Elle attire l’attention des élèves sur la couleur
des maillots sur l’image. « Bleu ! » « Oui le premier jour, nous
avons un maillot avec notre nom et après la première course il est possible
qu’on porte un maillot bleu ou jaune ou rouge. A votre avis
pourquoi ? » « Ca représente l’eau !.. .Ca représente les
premiers ou les derniers. » « Oui tu y es presque, le jaune représente
… ? » « L’or, le premier ! » « Exactement,
le bleu ? « Le deuxième », « le rouge le troisième et
c’est comme cela aussi que les équipages sont reconnus. Bravo à vous pour la
lecture de l’image ! ».
Les élèves ont autre chose à
faire découvrir à Sarah c’est Phrygie, leur mascotte, qui est installée dans
son tote bag et elle découvre le monde grâce à chacun des élèves de la classe
en allant dans les familles. Chaque enfant a alors une mission : lui faire
découvrir une activité physique et sportive, prendre une photo ou illustrer
dans le journal de Phrygie et écrire quelques phrases pour expliquer.
Aujourd’hui c’est Baptiste et Léopaul qui racontent les aventures de Phrygie
durant la semaine dans leur famille à Sarah.
« Vous
avez fait tout ça. C’est beaucoup ! Et vous savez, c’est grâce à vous que
je touche Phrygie, c’est la première fois pour moi ! »
Cette échange est aussi l’occasion d’aborder le lieu des JO 2024 pour la voile « A Chatel !
Dans le pacifique ! Dans l’atlantique ! Dans la méditerranée ! … Oui à
Marseille ».
Une séquence d’échange passionnante et un travail « intelligent, à leur hauteur, un très
beau travail » fait remarquer
l’IEN de la circonscription venue encourager toute l’équipe et féliciter les
élèves.
Une petite pause active s’impose.
Il n‘y a qu’à franchir le seuil de la porte et les élèves qui connaissent
l’exercice, leur groupe sont immédiatement en activité : il s’agit de
décompter de 20 à 0 tout en étant en mouvement : un des élèves au centre
du cercle saute et décompte pendant que les autres courent en cercle puis
changement de rôle sans s’arrêter jusqu’au dernier passage.
Sarah rencontre ensuite les
CE2-CM pour une série de questions réponses.
Sarah leur apprendra que son bateau a été baptisé, sabré au champagne
comme c’est la coutume et qu’il porte le nom d’une amie disparue
« Arielle ». Elle explique « les JO de Pékin étaient mes premiers jeux et ils
ont été compliqués, je n’avais pas voulu écouter l’entraineur, je me suis
autorisée à sortir du village… alors que la compétition et l’entrainement
demandent beaucoup de rigueur : s’entrainer tous les jours, se coucher
tôt, ne pas abuser des soirées tardives, s’alimenter correctement ». Elle
leur explique à leur demande la procédure d’inscription pour les JO auprès de
la fédération française de voile « avec un papier à signer pour s’engager dans le
parcours de qualification. C’est un moment à ne pas rater ». Interrogée sur l’ambiance avec ses
adversaires, elle précise qu’en ce qui la concerne, elle reste centrée sur
elle-même et sur son objectif avec sa co-équipière « le sport c’est le sport, la
compétition c’est un monde particulier. Avec mes adversaires c’est cordial mais
parfois les équipages entre eux ne sont pas sympas ». Les élèves posent des questions sur son
salaire « un
salaire de PE + des primes de la fédération », ses sponsors « ceux de
la fédération qui servent à payer les déplacements, le logement, les courses
dans un budget limité bien sûr et d’autres sponsors personnels qui permettent
de payer les experts qui nous entourent avec Charline, des experts pour la
préparation physique, la préparation mentale, des experts techniques, bref tous
les intervenants autour de nous.» Durant
l’entretien elle évoquera ses autres passions mais reviendra sur le sentiment
de liberté que lui procure la voile qui est source de beaucoup de plaisir.
Un autre sportif viendra au cours
de l’année dans l’école, le contact a déjà été pris, il s’agit cette fois d’un
athlète paralympique qui pratique la plongée. A cette occasion Phrygie paralympique viendra
rejoindre la Phrygie de la classe pour des aventures familiales sportives
partagées !
Des rencontres importantes dont
les élèves se souviendront et qui renforcent la valeur accordée aux activités
physiques et sportives.
Le label Génération 2024 est mis en avant sur le fronton de l’école Michel et Jeannine Andrieux (anciens instituteur) et « d’autres labels vont suivre d’ici peu de temps : précise la Directrice de l’école à la délégation présente (Sarah, Mme CANTEAUT, IEN, M. MASSICOT CPCEPS, les représentants de la municipalité).
Cette école élémentaire rurale de
4 classes compte une équipe enseignante stable et investie dans des projets
pédagogiques inscrits dans une réalité de territoire. « Pour donner envie de rester aux PE,
il faut s’inscrire dans des projets, se sentir bien dans l’école. Nous avons
choisi une identité autour de l’EPS. L’USEP est également très présente pour
pallier au manque de clubs locaux, c’est l’occasion pour les enseignants de ce
territoire d’échanger, imaginer, se retrouver ». L’engagement
pour la promotion de la santé à l’école n’est pas nouveau, ni la place donnée à
l’activité physique et sportive. Il y a de l’espace pour bouger dans la grande
cour de récréation. Les enseignants
observent l’activité physique des élèves pour adapter leurs propositions afin
de favoriser la pratique physique ou l’intensité de celle-ci.
La programmation en EPS couvre de
façon harmonieuse et équilibrée tous les champs d’apprentissage à partir
d’APSA… peu habituelles pour certaines.
C’est le cas du Double dutch que découvre Sarah à l’école lors de la
séance EPS à laquelle elle participe. Plusieurs
ateliers sont proposés aux élèves. « J’essaie
de sauter le plus vite possible. Les tourneurs doivent accélérer. Ça fait du
bien, on ne s’arrête pas, on doit continuer de sauter, on est essoufflé, trop
essoufflé et … j’ai plus le temps de bien reprendre de l’air, j’arrive plus à
sauter. Attends je récupère…. J’y retourne c’était bien »,
explique un des garçons du groupe. « Moi, je
cherche à réussir, à bien sauter et m’amuser, des fois je fais des demi-tours…
Des fois, je ne sais ce qui fait que je n’y arrive pas ». Il faut par binôme apprendre à tourner la ou
les cordes à un rythme régulier pour permettre à d’autres de traverser et/ou
sauter seuls ou à plusieurs, en variant sa vitesse, les figures de sauts, en
inventant une chorégraphie. Les élèves s’organisent, assument les différents
rôles, développent leur motricité et leurs capacités physiques. « Le double
dutch nous apprend à faire équipe, à respecter et prendre soin des
autres », explique une élève.
« Devant l’hétérogénéité des élèves,
il faut que nous adaptions les propositions et laissions du choix aux élèves.
Parfois au début, certains élèves commencent à sauter au-dessus de ligne ou de
la corde posée au sol. Il faut pour certains pouvoir se repérer dans l’espace.
Petit à petit, ils prennent confiance et progressent» ajoute une des enseignantes.
Dans la continuité du cycle 3,
cette activité est également proposée au collège en EPS dès la 6ème.
Les élèves de l’école s’entrainent, répètent et progressent également lors des
30mn APQ durant lesquelles les cordes sont à disposition. Une rencontre Double
dutch avec le collège de Montlieu La Garde est prévue en fin d’année scolaire. Un
temps de formation accompagné par les professeurs d’EPS a permis de partager
une culture commune sur l’activité en questionnant l’égalité fille/garçon.
La visite commence par la classe
de CP-CE1, qui travaille en français sur une histoire dont la thématique est la
natation, actuellement programmée sur le bassin des Antilles de Jonzac et
financée par la CDC Haute-Saintonge. « Pour pratiquer mon sport, il faut savoir nager.
Savez-vous de quoi il s’agit ? ». Les élèves veulent
savoir si son bateau se retourne. « Oui mais on le remet droit et on peut rentrer au
port, on ne dort pas sur mon bateau. Il y a des bateaux pour faire du sport
comme le mien et des bateaux pour se promener qui ne se retournent pas. Nous
avons un entraineur qui nous aide pour redresser notre bateau ».
La visite se poursuit avec les
classes de CE2-CM1-CM2 qui ont préparé beaucoup de questions.
« Comment peux-tu être maîtresse et
être sportive de haut niveau ?
L’éducation nationale m’a autorisée à être détachée de la classe. C’est-à-dire
qu’elle me donne du temps pendant une année ou plusieurs pour que je puisse
m’entrainer et participer aux différentes compétitions. Après les JO de Paris
2024, je redeviendrai maîtresse».
« Pourquoi avoir choisi être
sportive de haut niveau à la voile ? » Sarah explique
qu’à leur âge, elle pratiquait plusieurs sports, du tennis, de la danse, de la
voile, du volley-ball. Elle raconte qu’elle a gardé ces deux dernières
activités au collège, a progressé et eu de bons résultats en voile en
compétition. « C’était pour moi, une opportunité
pour faire de grands championnats en voile et donc j’ai donc privilégié et
gardé cette activité ». Cette
question met les enfants en perspective car à l’école ils s’engagent avec les
enseignants sur plusieurs disciplines sportives dont deux s’inscrivent en fil
rouge dans la programmation : le double-dutch et le base-ball. Ils ont
d’ailleurs déjà rencontré Bruce Bochy, le prestigieux entraineur américain de
base-ball né en 1955 à Bussac-Forêt et des joueuses sélectionnées au pôle france.
Ils savent qu’ils peuvent poursuivre leur engagement dans cette activité au
club des Drosers de Montendre. L’entraineur du club Jean-Lenoir anciennement
professeur EPS au collège co-intervient déjà dans l’école en EPS.
Les élèves sont aussi intéressés
par des points plus techniques de navigation sur le 49erFX. Ils pratiquent
eux-aussi l’activité voile en CM1-CM2 dans le cadre de l’EPS sur la base
nautique de Jonzac. « Sur ce bateau, je navigue debout et j’adore ça !
Je navigue au trapèze. Je tiens la barre. Mon équipière Charline tient l’écoute
et nous devons être très synchrones pour aller là où nous voulons car le
barreur seul ne peut pas diriger ce bateau. Nous devons bien communiquer. Je
suis dans le vide parce que le vent pousse dans les voiles et je dois compenser
cette force pour que le bateau ne se retourne pas. Je suis obligée de me
pencher ». Alors « Es-tu déjà tombée dans l’eau ? OUI tous les jours et j’adore ça ! Sauf quand il
fait très froid ! Ce n’est pas
grave de tomber, c’est juste physique pour remettre le bateau à l’endroit et on
dépense alors beaucoup d’énergie. Pour apprendre il faut rater, l’erreur fait
partie de la progression comme en maths ou en français ». Ils sont surpris quand Sarah explique qu’elle
n’a pas de bateau à elle, qu’elle navigue sur des bateaux qui lui sont prêtés
par la fédération.
Questionnée sur ses
participations aux JO, Sarah explique sa volonté de devenir maman et les
contraintes de la vie de sportive de haut niveau « Il faut faire beaucoup de
sacrifices, on voit moins les amis, moins la famille, on part à l’étranger mais
on ne visite rien ». A la demande des enfants, elle liste les
pays dans lesquels elle s’est rendue et la liste est longue « A la
maison, j’ai une carte du monde sur laquelle je note les différents lieux de
compétitions et/ou d’entrainement ». Tous les regards se
tournent spontanément vers le planisphère affiché en classe pour suivre les
indications de Sarah.
Elle raconte aux élèves son
expérience lors des JO : « A Pékin, ma première participation, j’étais jeune,
c’était très difficile, il fallait s’adapter en permanence. Il y avait un quart
d’heure de marche pour aller prendre son petit-déjeuner dans une tente… J’ai
adoré Rio car j’étais plus mature et plus présente…Je sais que je vais adorer
Paris. Je rentre 6ème du championnat d’Europe où j’ai pris beaucoup
de plaisir même si je n’ai pas gagné ! ».
Les échanges vont porter alors
sur les ressentis et les émotions de Sarah,
« des émotions fortes qu’il faut savoir
accueillir pour les gérer, les dépasser. On apprend à mieux se connaitre
soi-même ».
Durant les échanges, elle aborde
son entrainement, sa régularité, sa quotidienneté, son intensité. Dans cette
école les élèves et les adultes connaissent les recommandations d’APS pour leur
tranche d’âge : une heure d’activité physique quotidienne à intensité
modérée ou forte. Sur le temps scolaire les récréations actives sont en place
et les élèves utilisent et gèrent le kit Génération 2024. Sur le temps
périscolaire, la municipalité met à disposition un animateur proposant ou
accompagnant les enfants dans leur pratique sportive. L’école s’était inscrite
volontairement au dispositif 30mn APQ dès la proposition institutionnelle.
Aujourd’hui, lors des 30mn APQ
sont proposés des défis Double-Dutch, défis vitesse, défi artistique, défis
freestyle. Les propositions varient en fonction de la programmation en EPS tout
au long de l’année.
Sarah ne repart pas sans avoir dévoilé
deux de ses trophées : les deux titres auxquels elle tient beaucoup, le
titre de Championne du monde et son titre de 5ème au JO de Pékin. « Mais quel
est ton secret pour gagner ? Je dois ressentir du plaisir sur l’eau et du
plaisir avec ceux avec qui je travaille ». Elle explique au 88
élèves de l’école l’histoire de l’arrivée de la flamme olympique dans le stade
pour l’ouverture des jeux « A Pékin, l’athlète était sur un très grand vélo,
tout en haut avec la flamme olympique, qui incarne un idéal de paix et d’amitié
entre les peuples. Il est venu allumer celle du stade, celle qui brille de jour
comme de nuit pendant toute la durée des JO. Ce moment est magique. Nous sommes
comme dans une bulle, un cocon. Lors de cette cérémonie, nous sommes excités,
joyeux, nous avons envie d’être là. A la fin des JO, au moment où il faut
éteindre la flamme, j’ai ressenti de la tristesse, de la nostalgie ». On entend alors un des enfants, intrigué « Comment font-ils
pour garder la flamme allumée ? Tu pourrais voir, toi, si elle reste bien
allumée la nuit la flamme à Paris ? »
Avant de se quitter, petits et
grands rejoignent la collation de fruits et d’eau offert par la municipalité. Des élèves demandent une autographe et le
petit bout de ruban bleu blanc rouge qui s’échappe de la poche de Sarah est
vite récupéré par une des élèves qui l’entoure !
Toute l’équipe et les élèves
remercient Sarah d’être venue jusqu’à eux. Les applaudissements sont
chaleureux. Sarah est comblée par ses partages qui sont si importants pour
elle.
Immersion pour Sarah Steyaert dans l’univers olympique et paralympique de l’école Pasteur de Saintes
C’est en chantant et dansant
l’hymne olympique de l’association USEP de l’école, que les élèves des cycles 2
et 3 ont accueilli Sarah ce lundi matin 2 novembre 2023. Moment émouvant !
Sarah découvre ensuite leur musée
olympique, une salle où sont rassemblés tous les travaux des élèves … et il y
en a … beaucoup, beaucoup. Epoustouflant !
une exposition sur l’olympisme et sa symbolique,
une présentation des jeux olympiques modernes, une
présentation de Pierre de Coubertin et un focus sur les premiers JO,
un tour du monde des JOP associé à des fiches de
présentation des athlètes des différents pays,
un panneau « A la découverte de nos
sportifs français » parmi lesquels figurent déjà Sarah Steyaert,
un autre panneau sur le vivre ensemble faisant
le lien avec le paralympisme,
des créations plastiques d’élèves (sculptures
des sportifs en action),
une présentation par les élèves des partenaires
sportifs du projet Génération 2024 de l’école,
la présentation des parrains et marraines du
projet G24 comme Antoine Méchin,
les diplômes de participation des élèves de
l’école à différents évènements sportifs,
le tee-shirt de l’association usep avec le logo créé par les élèves eux-mêmes (concours puis
vote des élèves).
Sarah découvre aussi l’affichage « le
Jogging d’écriture : comment devient-on un champion
olympique ? ». Il s’agit pour chaque élève qui le souhaite de rédiger
un petit texte permettant de partager ses idées avec les autres. Amusant quand on a soi-même participé à
plusieurs JO !
La salle de ce musée a été
transformée en petit auditorium car la venue de Sarah est très attendue. Et les
questions des enfants, travaillées et sélectionnées en classe sont nombreuses.
Tous sont suspendus à ses dires, il n’y a pas un bruit dans la salle, le moment est solennel !
Elle commence par les féliciter
pour tous leurs travaux. Les élèves
peuvent être fiers d’eux.
Certaines questions portent sur
la préparation, de nombreuses autres sont en lien avec les émotions et la santé
en tant qu’athlète. Le stress, la peur,
la colère, la joie, les blessures. Sarah
qui accorde beaucoup d’importance à ses émotions leur répond avec
plaisir ! « Au
début j’avais peur que mon optimist se remplisse d’eau et j’avais peur de
foncer dans les autres bateaux. J’avais vécu sur un bateau, c’était ma maison
mais il ne se remplissait pas d’eau. Naviguer sur un optimist ça s’apprend
comme faire du vélo. Je n’ai plus peur maintenant. A chaque course je ressens
du stress, comme vous tous, vous en avez tous ressenti à certains moments. Mais
je sais que c’est du stress positif car j’ai juste envie de réussir. Je ne
transforme pas ce stress en peur et je ne suis donc pas inhibée, même si la
sensation n’est pas très agréable. J’en ai parlé à Charline [Picon, son
équipière], elle aussi ressent du stress ». A la question « Quelles
sont vos émotions lors de votre pratique ? » Sarah
explique qu’elle en a tous les jours et que durant son arrêt de 5 ans ces émotions
fortes lui ont manqué. Questionnée sur ses émotions quand elle perd, elle
explique que c’est normal d’être parfois en colère et qu’il faut en parler. « Je
travaille avec un préparateur mental pour comprendre ce qui se passe dans ma
tête et comment gérer mes émotions. La colère peut devenir frustration et la
frustration peut se gérer. On a tous des émotions, vous aussi. Moi j’ai
juste appris à savoir comment je réagis à chaque émotion et j’ai appris ensuite
à les dépasser. » « Est-ce que tu pleures parfois ? Oui de
bonheur aux derniers championnats du monde, d’autres fois de tristesse ».
Les élèves veulent aussi savoir
ce qu’elle mange avant les compétitions, si elle boit au moins deux litres
d’eau par jour. « Des
pâtes et des protéines, parfois des légumes. Sur l’eau, j’ai des céréales et de
la boisson parfois sucrée. Au retour de la course et dans la demi-heure qui
suit, alors je dois manger des protéines pour ne pas perdre de masse
musculaire, puis m’alimenter toutes les trois heures. Quant au volume d’eau, il
y a une façon très efficace de savoir si on est assez hydratée, c’est observer
la couleur de ses urines, elles ne doivent pas être jaunes mais claires ». Voilà des éléments qui vont permettre aux
enseignants d’aborder un volet nutrition avec les élèves. Sarah a déjà été
blessée, au dos, au genoux à 7 mois des Jo de Rio. « C’était un moment difficile mais ça
fait partie de la vie d’un sportif ».
Les élèves de l’école eux aussi
ont l’habitude de prendre en compte leur émotions après les activités physiques
et sportives. Ils utilisent la bâche des émotions de l’USEP. Après si être
positionnés, ils sont invités à s’exprimer s’ils le souhaitent, et à faire
évoluer des points de fonctionnement, à questionner l’attention des uns envers
les autres, à émettre des idées pour dépasser les émotions négatives.
Les enseignants et les élèves
connaissent les recommandations de l’OMS en terme de quantité et d’intensité de
la pratique physique pour les élèves. Ils ont effectué des classifications en
fonction de l’intensité de différentes pratiques physiques. Dans leur cahier du
sportif se trouve un travail réalisé à partir du compteur d’activité de l’USEP.
Les familles sont elles aussi sollicitées pour créer les conditions favorisant
l’augmentation du temps de pratique physique de leurs enfants. C’est un projet
de toute la communauté éducative.
Dans la cour de récréation,
l’organisation autonome des élèves pour s’engager dans une pratique physique
est très efficace. L’équipe éducative a constitué des caisses contenant une
fiche d’activité associée au matériel sportif nécessaire. Les élèves les
utilisent comme ils le veulent. La récréation est active et dans tous les
recoins de cette belle cour d’école ! La directrice précise « La récréation est maintenant plus
sereine ». A ce moment un élève du dispositif ULIS vient saluer
Sarah. « Comment
vas-tu ? C’est toi Sarah ? ». Il parle anglais et
échange quelques mots en anglais avec elle.
Après ce temps identifié 30 min
APQ durant lequel Sarah partage des jeux des élèves, les classes de CM vivent
la deuxième séance d’une séquence EPS en athlétisme investissant le champ d’apprentissage
« Produire une performance optimale, mesurable à une échéance
donnée ». La préparation collective de plusieurs enseignants les engage à
faire vivre cette séquence quelles que soient les conditions « On est
attendu dans la cour alors même si il pleut, si on n’a pas fini ce qui est
commencé, on y va ! On a préparé chacun un petit bout et on
mutualise, c’est pareil pour les évènements sportifs, on a à cœur d’offrir les
meilleures conditions pour que les élèves se sentent prêts». Des évènements sportifs dans cette école, il y
en a alors même que les installations sportives mises à disposition sont
réduites.
Sarah félicite encore les élèves
qui l’applaudissent à leur tour.
Un poster l’attend pour une
dédicace en souvenir de sa visite dans l’école. Avec les photos collectives
prises pour l’occasion, cette dédicace va rejoindre le petit musée de l’école.
Accéder au diaporama de l’école et de ces actions qui a servi de présentation pour la délégation présente : IEN de la circonscription, CPC EPS, Véronique CAMBON, Adjointe au Maire, Référent 30mnAPQ et Geneviève AUBERT, DDEN.
Un grand merci à Sarah, à toute l’équipe
pédagogique et plus particulièrement à la Directrice Nathalie STEINMETZ et à
Carole SAMSON, enseignante de l’école et chargée de mission USEP (quart-temps).