La SOP 2025 doit permettre de prolonger la magie des Jeux et cultiver le plaisir du sport auprès de la Génération 2024.
Au lendemain de Paris 2024, et dans une logique d’héritage, le Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF) est désormais l’opérateur de la Semaine Olympique et Paralympique. En lien avec le Comité Paralympique et Sportif Français (CPSF), l’État, les fédérations sportives scolaires et l’AEFE, le CNOSF lance la SOP 2025 qui a lieu du 31 mars au 4 avril 2025.
En Charente-Maritime, de nombreuses actions se dérouleront cette semaine au sein même des écoles ou sur le format de rencontres sportives en impliquant les élèves. Un village Olympique en partenariat avec le CDOS/l’USEP17/la CARO et la ville clôturera cette semaine à Rochefort ainsi qu’une rencontre USEP mettant en valeur le bien-être et le plaisir de la pratique physique à La Rochelle autour de nouveaux outils « Une mallette santé » spécialement conçue par le comite régionale USEP pour cette occasion.
Une conférence/débat « Rendre tous les enfants actifs pour la vie, oui mais comment ? » est organisée par l’association Coeur de sport 17 et l’USEP17 à Rochefort le 1er avril.
A cette occasion, nous pourrons compter sur la présence de M. Sébastien RATEL, professeur des universités, chercheur reconnu internationalement dans le domaine de l’activité physique des enfants. Boris CHEVAL, chercheur en psychologie du sport à l’école normale supérieure de Rennes viendra, également, éclairer ce débat.Une intervention d’Audrey MERLE , triathlète olympique, membre de l’équipe de FRANCE est également prévue.
Les écoles affiliées à l’USEP sont invitées par l’USEP 17 à réaliser 4 défis sportifs: « Jouer ensemble en autonomie », « Prendre du plaisir à agir collectivement autour d’un marathon collectif original », « Proposition pour Danser ensemble », « découvrir ensemble les parasports ».
Bonne semaine sportive à tous!
Publié dansConnexion|Commentaires fermés sur SOP 2025 « Cultivons le plaisir du sport »
Rendre le vélo accessible à toutes et tous, dès le plus jeune âge et tout au long de la vie.
Faire du vélo et de la marche une alternative attractive à la voiture individuelle pour les déplacements de proximité et combinée aux transports collectifs pour les déplacements de plus longues distances.
Faire du vélo un levier pour notre économie en accompagnant les acteurs français de la filière.
L’éducation aux mobilités actives et citoyennes
En milieu scolaire, l’éducation aux mobilités actives et citoyennes vise à sensibiliser les élèves aux enjeux environnementaux ainsi qu’aux bienfaits des modes actifs de déplacement pour leur santé.
Enjeux et objectifs:
La mobilité active correspond à l’ensemble des modes de déplacement où la force motrice est humaine, notamment la marche et le vélo.
L’éducation aux mobilités actives et citoyennes participe pleinement à l’éducation à la santé et s’inscrit dans la démarche École promotrice de santé qui vise à fédérer les actions éducatives agissant sur les déterminants de santé tant sur un plan individuel que collectif. Cette éducation transversale répond également aux enjeux de l’éducation au développement durable et de l’éducation à la sécurité routière en favorisant les comportements responsables et citoyens.
LE SAVOIR ROULER A VÉLO, SAVOIR SPORTIF FONDAMENTAL Le SRAV se déploie maintenant dans toute la France, sur le fondement de l’instruction interministérielle du 2 juillet 2022[1] et constitue aujourd’hui un savoir sportif fondamental, consacré par la loi visant à démocratiser le sport du 24 février 2022. L’objectif pour 2027 est que toute une classe d’âge bénéficie de cette formation soit 850 000 enfants par an (métropole et outre-Mer).
Les enjeux citoyens du Savoir Rouler à Vélo Le Savoir Rouler à Vélo a été annoncé dans le cadre du comité interministériel de sécurité routière 2018 (mesure 10 – accompagner le développement de la pratique du vélo en toute sécurité) et du Plan Vélo et mobilités actives (mesure 4 – développement d’une culture vélo). Cette mesure consiste à favoriser à l’apprentissage du vélo pour une pratique plus sécurisée. La généralisation du dispositif permet aux jeunes entrants au collège de maîtriser la pratique du vélo de manière autonome dans les conditions réelles de circulation. L’apprentissage du vélo trouve ainsi une place à part entière dans le continuum de sécurité routière afin que les enfants puissent acquérir une réelle autonomie à vélo pour leur entrée au collège.
Le
Savoir Rouler à Vélo est une formation qui permet aux enfants d’acquérir les
compétences nécessaires pour rouler en autonomie à vélo sur la voie publique.
Cette formation est constituée de trois blocs.
A
l’issue de la formation, les enfants qui ont acquis les compétences inscrites
dans le socle commun de compétences se voient remettre une attestation de suivi de la formation.
Elle atteste donc d’un niveau de
compétences acquis grâce à la formation.
Par conséquent, ce n’est ni une évaluation ni un permis. Ce n’est pas non plus un diplôme ou une certification.
Qui valide le SRAV ?
Dans le cadre scolaire, l’attestation du SRAV peut être délivrée par les enseignants, les éducateurs territoriaux des APS, l’USEP et les partenaires référencés sur l’application Savoir Rouler A Vélo.
Pour faire le point avec l’équipe d’école et plus largement l’équipe éducative, les CPDEPS de l’académie de Poitiers vous proposent deux outils:
La fiche action Promotion de santé par les APS qui précise les enjeux de santé, les différences entre EPS et 30mnAPQ, des points de vigilance mais aussi vous permet de relever les éléments significatifs du contexte de votre école et des pratiques (programmation EPS, mise en place des 30mnAPQ). Ce document vous incite ensuite à faire un constat et à fixer un, deux ou trois points possibles d’évolution.
3 diapositives pour engager le débat sur la promotion de la santé par les APS en conseil d’école et donner toute leur place aux parents, à la collectivité pour favoriser la pratique physique et sportive des enfants lors des temps périscolaire et en dehors du temps scolaire.
Le tour du patrimoine à vélo de Charente Maritime ayant cédé sa place à un évènement planétaire qui a lieu cet été en France et qu’on ne présente plus (#JO2024), les élèves de la classe de CM2 de l’école de Courcoury ont décidé de créer leur propre évènement en organisant une classe itinérante « Patrimoine à vélo » du 03 au 07 juin 2024. Alors quoi de mieux que les élèves eux même pour vous présenter LEUR projet !
Les
préparatifs :
La
maîtresse avait d’abord vérifié si tout était possible. Nous,
nous avons dû finaliser le dossier en appelant chaque site :
les campings pour la nuit, les restaurants pour les repas, les
mairies sur notre trajet pour vérifier s’il y aurait des toilettes
publiques en service. Ce n’était pas facile car il ne fallait pas
être timide, se présenter et parler correctement pour bien être
compris. Il ne fallait pas faire d’erreur surtout. En plus, si la
personne rappelait l’école, elle demandait à parler à l’élève
et non à la maîtresse. Nous avons lu et renvoyé des devis, préparé
des chèques pour la maîtresse qui n’avait plus qu’à les
signer.Nous
nous sommes beaucoup entraînés à vélo pour bien le maîtriser et
aussi pour acquérir de l’endurance.Une
semaine avant de partir, la maîtresse a récupéré le matériel de
camping et nous avons appris à monter et démonter seuls les toiles
de tente.C’est
nous qui avons aussi composé notre trousseau, ce qu’il nous
faudrait dans la valise durant ces 5 jours.Nous
avons fait tout cela très sérieusement !Liam
et Nathan
Le
lundi :
Nous, les douze élèves de la classe de CM2 de Courcoury et les six adultes accompagnateurs, sommes partis de Courcoury sous les encouragements des parents et du journaliste de Sud-Ouest. L’un des adultes conduisait le fourgon que le papa d’Irène avait prêté pour transporter les affaires de camping et nos valises. Il y avait aussi 3 vélos de remplacement au cas où nous aurions un souci technique. On a fait 40 km en une matinée. Nous avons mangé notre pique-nique au parc de Pont-L’abbé d’Arnoult puis on a fait le parcours Terra Aventura de la commune par petits groupes. La maîtresse nous a acheté des glaces pour le goûter. Ensuite, nous avons installé les tentes tout seuls le long du terrain de football et nous sommes partis dîner au restaurant le Grain de sel vélo. Les assiettes étaient très bien présentées et tout était délicieux. Le chou était énorme. De retour, nous avons pris nos douches et fait quelques jeux avant de nous coucher. Angèle et Louise
Le mardi :
Nous
avons plié les tentes pour aller prendre le petit déjeuner au
Grain de Sel, une grande table nous attendait avec des céréales,
des œufs brouillés, de la charcuterie et de la viennoiserie, une
salade de fruits. C’était incroyable et délicieux. Nous sommes
partis le ventre bien plein pour pédaler. Nous avons fait 8 km pour
aller à l’Abbaye de Trizay, c’était très facile et nous avons
fait à nouveau 8 km pour prendre le goûter avant d’emprunter le
pont transbordeur pour aller au camping de Rochefort. Nous avons
fait un atelier enluminure : notre initiale avec des pigments
naturels, comme les moines avant, et nous avons décoré le reste.
L’après-midi, nous avons travaillé sur l’architecture du site
et tracé des formes géométriques avec des cordes. Notre déjeuner
était un pique-nique préparé par le Grain de Sel. Au camping de
Rochefort, nous avons mis les tentes, on a joué un peu, nous sommes
allés manger à l’auberge de jeunesse à vélo, puis nous sommes
rentrés faire un loup garou (c’est un jeu que nous aimons
beaucoup) et nous sommes allés nous coucher.
Journée bien remplie. Léo et Ian-Arthur
Le
mercredi :
Une fois levés, nous avons pris nos vélos pour aller déjeuner à l’auberge de jeunesse puis nous sommes allés à l’Acro-mât qui était privatisé pour nous. Nous avons roulé sur la Flow Vélo à chaque fois. On nous a équipé d’un baudrier puis nous sommes montés sur le bateau (mais il n’était pas sur l’eau), puis nous avons commencé à grimper. Il y avait trois niveaux : le niveau 1 n’était pas du tout haut, le niveau 3 était impressionnant et très haut et à la fin, nous avons sauté dans le vide, à 30 mètres de haut, accrochés par un câble. Il y avait des gens qui nous regardaient et nous applaudissaient. Nous sommes retournés à l’auberge de jeunesse pour y déjeuner avant de repartir, toujours à vélo, vers la Corderie Royale. Un guide nous a fait visiter le site et nous a montré comment faire des nœuds marins de différentes sortes. Chacun de nous a créé un tableau personnel. De retour au camping, nous avons dû dire au revoir à Ophélie qui était malade et lui avons fait la Ola lorsqu’elle est partie (mais elle est revenue le jeudi soir !). Nous avons joué puis nous sommes retournés dîner à l’auberge avant de nous coucher. Paul et Thomas
Le
jeudi :
La maîtresse a dû nous réveiller car nous dormions encore (les autres matins, nous nous levions avec le soleil). Nous avons rangé tout le matériel sans faire de bruit pour ne pas réveiller les emplacements voisins. Nous sommes allés visiter le Musée des Métiers d’Autrefois. Le guide nous a tout très bien expliqué. L’invention du plastique a révolutionné beaucoup de choses, comme la brosse à dents qui était en bois avant. Dans la classe, nous nous sommes assis à des pupitres et avons écrit un texte à la plume et avec l’encrier. C’était dur. A Tonnay-Charente, nous avons quasiment tous réussi à monter la grosse côte qui permet d’accéder au pont suspendu, nous étions très fiers de nous et les adultes aussi ! Nous avons ensuite gagné St Hippolyte pour y pique-niquer et roulé jusqu’à Plassay, la route était longue (comme celle du lundi) et il y avait des toboggans (des côtes suivies de descentes, puis à nouveau des côtes). Sur la route, Louise est tombée et elle n’a pas pu remonter jusqu’au lendemain car son casque s’est fendu. On a bien compris à quel point le casque est important à vélo ! Nous sommes allés à la carrière de la SECTP qui extrait du calcaire. Du haut du promontoire, c’était très impressionnant. Nous sommes montés tous ensemble sur la balance des camions puis dans le godet d’un énorme chargeur. Impressionnant encore ! Monsieur Lefort nous a offert des gobelets et des crayons et une affiche expliquant le fonctionnement de la carrière. Nous allions ainsi pouvoir comparer avec l’extraction au XIXème siècle vendredi. Au camping de Le Mung, nous avons encore installés les tentes … et expliqué à la petite fille des propriétaires qui faisait du vélo sans casque que c’était dangereux. Sa maman nous a remerciés le soir car, grâce à nous, elle porte son casque désormais. Nous avons mangé le repas commandé par Mattéo : steak frites et glaces ! Après, nous avons fêté l’anniversaire de Liam et fait une boum. C’était trop bien ! La maîtresse nous a même offert à chacun une médaille de participation et réussite à ce séjour. Corentin et Mattéo
Le
vendredi :
Nous
avons plié les tentes pour la dernière fois (enfin presque car
lundi matin, nous les avons dépliées à nouveau pour les nettoyer
avant de les redonner à la CDA). Le petit déjeuner était encore
trop bon. A vélo, nous sommes allés à la Pierre de Crazannes. Nous
avons sculpté chacun un bas-relief en forme d’animal puis nous
avons visité le site : comment on extrayait le calcaire il y a
100 ans. Comme on avait vu la carrière moderne la veille, c’était
très impressionnant car on a pu comparer. Nous avons dû porter des
casques de chantier pour nous protéger de chutes éventuelles.
Ensuite,
nous sommes allés visiter le Sentier des Pierres Levées. Cela
ressemblait à Stonehenge que nous avions étudié en anglais. Chacun
de nous a choisi la sculpture qu’il préférait et nous l’avons
dessiné. C’était l’heure finalement de reprendre la route vers
Courcoury. Nous avons fait 29 kilomètres. Louise était contente de
rouler car quelqu’un lui avait apporté un nouveau casque. Certains
étaient fatigués à l’école mais d’autres ont voulu rentrer
chez eux à vélo !
En tout, nous avons parcouru plus de 140 kilomètres en nous débrouillant tout seuls sur les campings. Nous sommes très fiers de nous et avons gagné en confiance en nous. Irène et Lou-Naëlle