Jour 2 : Retour sur le site des Bouchôleurs, toujours face aux parcs à huîtres, mais cette fois-ci sur la plage, pour découvrir la Laisse de Mer et comprendre les marées. Petit arrêt face au port de Châtelaillon pour décrire le paysage, les digues, les pontons, et observer les îles à l’arrière plan.
Archives de catégorie : Projets de classe
Projet lié aux commémorations du 11 novembre
Lors de la cérémonie de commémoration du jour de l’Armistice, le samedi 11 novembre, les élèves de CM2 ont lu des textes biographiques qu’ils ont écrits sur des membres de leur famille ayant participé à la Grande Guerre. Découvrez ces textes…
Autour de la finale de Champions Cup
Le samedi 20 mai, l’équipe de rugby du Stade Rochelais tentera de défendre son titre de champion d’Europe face à l’équipe irlandaise de la province du Leinster.
Ce 9 mai matin, la classe de CM2 a travaillé en culture et civilisation Irlandaise, calcul mental, résolution de problèmes et conjugaison autour de cet événement.
L’après-midi, nous étions invités par la mairie de Châtelaillon et par Annie BOUTIER de la commission éthique du Stade Rochelais à voir la coupe.
Nos aïeux, les Poilus de la guerre 14-18
Les élèves de CM2, avec l’aide de leurs familles, ont cherché des informations sur leurs arrières-arrières-grands-pères qui ont combattu durant la Grande-Guerre afin qu’ils ne soient pas oubliés.
Leurs textes, proposés ici, seront lus lors de la cérémonie de commémoration du 11 novembre, près du monument aux morts.
Gaston DRAPEAU par Alban CHUBURU
Gaston DRAPEAU était mon arrière-arrière-grand-père ; il est né en 1891 à Dompierre-sur-mer et il est mort en 1964. Pendant la guerre, il était Maréchal des Logis Chef au 5ème régiment de Cuirassiers, appelé communément 5ème cuir (régiment de grosse cavalerie).
Il a été blessé sur la Somme et a reçu la Croix de guerre avec Palme.
Gaston s’est marié à Claire Bergeron, il a eu deux filles, France et Suzanne (mon arrière-grand-mère). Il dirigeait une entreprise de transports.
Miklos GORNJEC par Lisa BLANDIN
Mon arrière-arrière-grand-père maternel Miklos GORNJEC est né le 6 octobre 1881 en Autriche-Hongrie à Hosszufalù. Quand François-Ferdinand l’héritier de l’empereur d’Autriche-Hongrie et sa femme se firent assassinés, Miklos refusa de combattre aux côtés des Habsbourgs sous la tutelle des Allemands. Il décida de s’installer aux Etats-Unis. Rozalia, sa femme, devait le rejoindre plus tard avec leurs enfants Istvàn et Mariska, elle attendait un troisième enfant et ne pouvait pas le suivre ; les papiers nécessaires pour aller aux Etats-Unis étaient compliqués à récupérer.
Deux ans plus tard, en 1919, quand Rozalia voulut le rejoindre, accompagnée des enfants, elle apprit qu’il avait succombé à la grippe espagnole qui avait touché le quartier où il habitait. A 20 ans, sa fille Marishka, ne croyant pas à la mort de son père, décida de le rejoindre aux Etats-Unis. Elle fit escale en France et rencontra le père de ma grand-mère.
Alcide VILAIN par Lisa BLANDIN
Alcide Emile Vilain est né le 1 février 1893 à Paris. C’était mon arrière-arrière-grand-père paternel. Abandonné dès son plus jeune âge, avec sa sœur, ils vont dans un orphelinat qui les envoie dans une famille où on les fait travailler, c’est comme ça qu’il deviendra plus tard boucher. Il part à la guerre en 1914, dés le début, il a 22 ans, il survivra jusqu’à la fin. Il voit beaucoup de jeunes soldats mourir et raconte qu’on leur faisait boire de l’alcool dans les tranchées avant de partir à l’assaut. En rentrant, il est dégoûté de la guerre et refuse de porter la médaille militaire qu’il a reçue. Il ne s’en est jamais remis.
Il mourut le 10 juin 1968 à Créteil. Il a eu une fille qui s’appelait Lucienne et qui est donc la mère de mon grand-père maternel.
EMILE EDMOND SANZEY par Louisa BAGUE
Mon arrière-arrière-grand-père s’appelait Emile Edmond Sanzey. Il est né le 3 mai 1896 à Pont-à-Mousson, en Meurthe-et-Moselle, dans une région proche de l’Allemagne où le patriotisme était très fort à la suite de l’annexion de l’Alsace et de la Lorraine par les allemands en 1871. Il travaillait dans l’entreprise familiale de marbrerie.
Le 27 août 1914, il s’est engagé à 18 ans comme combattant volontaire dans la guerre, soit 2 ans avant l’âge minimum pour être appelé. Il a combattu au sein du 9ème régiment de Dragons, une unité de cavalerie de l’armée française depuis la Révolution : son cheval s’appelait « Étoupie ». La guerre de mouvement se transformant ensuite en guerre de position, il a combattu dans les tranchées et a notamment participé à la bataille de Verdun.
Sa mère est décédée en 1918 de la grande épidémie de grippe espagnole qui a fait beaucoup de morts sur une population déjà fragilisée par la guerre.
Après la guerre il a repris son travail dans la marbrerie à Pont-à-Mousson. Il s’est marié en 1921 avec Yvonne et a eu une petite fille, Ginette, mon arrière-grand-mère, née en 1922.
Mon arrière-arrière-grand-père a ensuite souffert de problèmes pulmonaires à cause des gaz utilisés par les allemands comme arme chimique pendant la guerre.
Il s’est éteint à 78 ans, en 1975.
Mon arrière-arrière-grand-mère a aussi joué un rôle dans la guerre puisqu’elle a soigné des soldats à l’hôpital militaire de Toul où elle avait proposé son aide.
Alexandre SEVOZ par Kim BARGET
C’est mon grand-père Papi Paul qui m’a raconté l’histoire de mon arrière-arrière-grand-père, Alexandre SEVOZ. Alexandre a épousé Marguerite DONY. Ils ont eu cinq enfants. C’était un artisan commerçant indépendant, un boyaudier. Il possédait son atelier à l’abattoir de Besançon.
L’ordre de mobilisation générale est affiché le 2 Août 1914. Très rapidement, il est convoqué, mais il est persuadé que la guerre sera finie trois ou quatre mois.
Alexandre se retrouve dans les tranchées des Vosges, du côté de Saint-Dié. La vie au quotidien et les combats se déroulent dans d’épouvantables conditions. Les hivers sont terribles, de moins 15 à moins 25°C. Les hommes souffrent d’engelures, de brûlures par le froid et de maladies pulmonaires, avec bien sûr les combats incessants.
Pour résister au froid, surtout la nuit, avec des frères d’armes, ils se construisent une sorte de casemate entourée et couverte de fumier de cheval qui en fermentant dégage de la chaleur… et les odeurs que l’on imagine….
Le 25 décembre 1915, c’est la nuit de Noël… Tout est étrangement calme. Aucun tir ce soir-là ! Un étrange silence règne il fait très froid et chacun parle à voix basse. A minuit un soldat allemand, d’une belle voix de ténor, entame un chant de Noël en allemand. On n’entend que lui !
Alexandre SEVOZ qui parle allemand couramment reprend le deuxième couplet et assure la deuxième voix. A la fin du chant, après quelques secondes d’un silence écrasant, c’est un triomphe, les hommes pleurent, applaudissent… dans les deux camps !
Côté français un soldat d’une forte voix annonce « nous avons du café » et Alexandre SEVOZ traduit. Un allemand répond « nous avons des cigares » ! Alexandre SEVOZ traduit.
« Si personne ne tire, on fait l’échange !
– oui, d’accord ! »
– Ya !»
Les hommes sortent de leurs trous. L’échange s’opère dans un silence total et très impressionnant. Puis, chacun retourne dans ses positions.
La nuit de Noël 1915 se terminera sans tir et sans bombardement.
Il n’y eut aucune sanction ni d’un côté, ni de l’autre.
Retiré à l’arrière sur Saint Dié, Alexandre SEVOZ, permissionnaire au repos, reçut la visite de son épouse. Mon arrière-grand-père, prénommé Alexandre lui aussi, fut conçu et naîtra en janvier 1917. Il devint le 6e enfant de la famille et permettra à son père d’être affecté à l’arrière, hors zones de combat. Celui-ci reprendra pleinement son activité professionnelle en 1918.
Malheureusement, il mourut en 1921 à 47 ans, d’une maladie contractée dans les tranchées et liée à l’immonde mode de vie qui leur fut imposée. A l’époque, les médecins ont parlé d’un arrêt cardiaque.
Moise POPINOT par Maxime DOUCET
Mon arrière-arrière-grand-père Moïse POPINOT est né le 11 Janvier 1892 à Tonnay-Charente et mort le 4 Juin 1986 à Saintes,
Il a passé sa jeunesse à Tonnay-Charente avant d’occuper un emploi dans un bureau jusqu’à sa mobilisation en Août 1914.
Il fut envoyé tout d ‘abord dans la Somme, avant que son bataillon ne batte en retraite en Belgique.
Il a connu la guerre de tranchées sans avoir été blessé, a correspondu avec ses parents et sa fiancée depuis l’Est de la France.
En 1917, il est parti avec d’autres Poilus français en Italie pour porter assistance à l’armée italienne en guerre contre l’armée austro-allemande.
Au retour de la guerre, il s’est marié, et a eu 2 enfants, Robert, puis Jacques, mon arrière-grand-père.
Avant la Grande Guerre, il s’était orienté vers le métier manuel de ferronnier, et s’était engagé auprès des compagnons du devoir pour un tour de France. Après la guerre, il a travaillé dans les ateliers de la SNCF, a enseigné dans un collège technique, avant de se consacrer pendant sa retraite à la peinture. Il a réalisé de nombreux tableaux,
Il a obtenu la distinction de Chevalier de l’Ordre des Palmes Académiques.
Marcel RATAUD et Gabriel BRILLOUET
par Tiana DELAROCHE
Je vais vous présenter mes deux arrières-arrières-grands-pères qui ont fait la guerre 14-18.
Le premier, Marcel RATAUD, est né en 1885. Il a été marié à Jeanne CHALUMEAU, née le 8 février 1897, ils ont eu 5 enfants. Marcel n’a pas eu de blessure pendant la guerre. Il a travaillé comme conducteur de locomotive à vapeur pendant 18 années. Il est décédé d’un A.V.C. fin 1936.
Mon deuxième arrière-arrière-grand-père, Gabriel BRILLOUET, est né en 1890 et mort en 1938. Il s’est marié à Yvonne GUEDABRET, née en 1894 et morte en 1959. Ils ont eu 4 enfants. Gabriel a travaillé comme maître de chai.
Il est décédé en chariot, tiré par un cheval.
Pendant la guerre 14-18, au front, Marcel et Gabriel ont souffert du froid, de la pluie, de la famine, mais il avaient toujours le moral, malgré les morts. Ils écrivaient souvent à leurs familles avec des petits mots affectueux.
Noël Jean Baptiste MOREAU par Louna DREUX
Mon arrière-arrière-grand-père s’appelait Noël Jean Baptiste MOREAU ; il est né en 1892 et est décédé en 1980 à l’âge de 88 ans.
Il a épousé Marie-Louise avec qui il a eu neuf enfants (5 filles et 4 garçons) dont mon arrière-grand-mère, Nicole moreau.
Issu d’une famille très modeste, il a dû travailler très dur pour être boursier afin d’aller au lycée d’abord, puis à Santé Naval.
Une fois le baccalauréat passé, il put commencer ses études de médecine et devenir externe des hôpitaux. Puis, vint la guerre de 1914-1918. Le hasard des affectations a fait de lui un médecin de bataillon au 8ième tirailleurs tunisiens. Au début de 1916, son bataillon fut affecté au Maroc alors que lui, resta au front. Puis, au cours d’une attaque montée par le Général Pétain sur le chemin des dames, il fut blessé le 24 octobre 1917 lors de l’attaque du fort de Malmaison, pratiquement au même endroit où son frère était mort la veille. Ayant des éclats d’obus dans la colonne vertébrale, il fut hospitalisé après avoir subi une grave intervention chirurgicale. Il était paralysé des deux jambes et les médecins pensaient qu’il n’allait plus remarcher.
Mais il a fini par guérir et a été réformé pour incapacité à 60%. Il a été décoré de la légion d’honneur et de la croix de guerre.
Eugène BRIDONNEAU par Maxime VINET
Mon arrière-arrière-grand-père est né le 19 septembre 1883, il s’appelait Eugène, Alphonse, Sylvain Bridonneau.
Eugène est né à la Jaudonnière, en Vendée. Il était minotier.
Il avait une grande famille, sa femme s’appelait Berthe Journault et ses enfants s’appelaient Simone et Blanche.
Ils avaient une très belle vie, mais un jour la guerre éclata, tous les hommes furent appelés à combattre pour la France, Eugène en fit partie.
Quand sa femme apprit cette terrible nouvelle, elle était désespérée pour son mari, mais elle savait qu’il n’avait pas le choix.
Au service militaire, Eugène fit partie de l’unité du 89e régiment d’infanterie, avec le grade de soldat de 2e classe et appartenait à la classe 1903, il portait le matricule au recrutement numéro 1070.
Dans des lettres, il explique que les batailles sont terribles et qu’il y avait beaucoup de blessés ou même de morts.
Le restes du temps, il jouait aux cartes, chantait des chansons ou gravait des douilles d’obus.
Dans les tranchées, il y avait beaucoup de petits problèmes, notamment les poux. Pour les faire disparaître, les soldats utilisaient de l’eau de Cologne.
Malheureusement, Eugène est mort pour la France le 14 juillet 1915 à la bataille de Verdun, en Argonne.
Son corps a été enterré au cimetière de Douaumont, à Verdun, un très grand cimetière militaire où sont enterrés des milliers de soldats de la guerre 14-18.
Léance COUREAU par Pauline COUREAU
Léance Coureau est mon arrière-arrière-grand-père qui a fait la guerre 14-18 ( à 23 ans ).
Il est est né le 4 juin 1891 à Arvert, près de la Tremblade, il y était cultivateur.
Léance a été blessé deux fois pendant la guerre : le 28 avril 1916 par un éclat d’obus au combat d’Esnes et le 12 mai 1916 par un tir exécuté sous un violent bombardement.
Il a été définitivement réformé le 14 octobre 1925 .
Léance COUREAU est décédé d’une maladie, en 1930.
Alphonse MARTIN par Sasha AIRAULT BURLIER
Alphonse Martin est né le 4 juillet 1883, il était le grand-père de ma mamie.
A 25 ans, en 1909, Alphonse se maria avec Mélanie Boucherit.
Avant d’aller à la guerre, à 31 ans, il travaillait dans les champs de la commune des Essards (près de Saintes) et était propriétaire de plusieurs terres. Il était aussi père de famille et plus précisément père de 2 petites filles.
Pendant la guerre, il a été gazé et a été très malade. Alphonse a fini la guerre en vie et avec la victoire malgré sa maladie. Il a eu 7 autres enfants.
En 1941, pendant la 2ème guerre mondiale, ma mamie est née.
Pendant toute sa jeunesse, jusqu’à ses 14 ans, elle a connu son grand-père qui avait encore par moment des crises d’ asthme plus ou moins importantes.
Alphonse Martin mourut en 1955 à l’âge de 72 ans.
Joseph-Denis LOUVIEAUX par Agathe JAUNET
Mon arrière-arrière-grand-père s’appelait Joseph-Denis LOUVIEAUX. Il est né en 1877 et il est mort en 1924). Quand la guerre a éclaté, il était marbrier à La Bassée, près de Lille, dans le département du Nord, et marié à Julienne MARQUETTE (1887-1948). Ils avaient alors un enfant, une petite fille de 1 an (Marguerite). Mon arrière-arrière-grand-mère était enceinte de leur 2ème enfant.
Quand Joseph-Denis a dû partir faire la guerre, il avait 31 ans et sa femme avait 21 ans. Ils vont passer 4 ans sans se voir, avec peu de nouvelles l’un de l’autre.
Au début de la guerre, La Bassée a été bombardée, comme beaucoup de villes du Nord-Pas-de-Calais. Pour survivre, les gens se cachaient dans leur cave. Julienne avait aménagé la sienne pour y vivre tout le temps, avec sa petite fille et sa mère. Elle y accoucha d’ailleurs, sans aide médicale et pendant les bombardements ; une petite Marie-Louise vint donc au monde en 1914, sans connaître son papa.
L’une de mes tantes a écrit un livre sur leur histoire qui s’appelle « L’absence » car ça raconte la longue attente de mon arrière-arrière-grand-mère pendant cette période de séparation.
Voici des passages du livre qui parlent de cette terrible période (les prénoms ont été changés. Madeleine, c’est en fait Marguerite) :
P8 : « Les armées françaises et allemandes s’affrontent. Les bombes allemandes se mettent à pleuvoir, surtout la nuit. Il a fallu aménager un abri à la cave, descendre le berceau de Madeleine, des matelas, du linge, quelques provisions. Et puis tout éteindre quand la nuit tombe, occulter les fenêtres pour ne donner aucun signal lumineux aux avions allemands qui survolent la région. »
Il y a aussi des difficultés à s’alimenter pour les civils, ils sont rationnés, et cela est une grande source de stress.
P33 : « On se nourrit toujours grâce au comité d’alimentation américain, mais les rations ont fortement diminué. Et les denrées de première nécessité sont hors de prix. »
En ville, il n’y avait plus que principalement des femmes. Certaines, comme mon arrière-arrière-grand-mère, soignaient les blessés de guerre ou s’occupaient d’eux en allant prier avec eux, en leur faisant la lecture… pour leur apporter un peu de soutien. L’église de La Bassée avait été transformée en lieu de soins, tenu par les religieuses.
D’autres femmes étaient obligées de cultiver la betterave, pour nourrir les chevaux des allemands.
Heureusement, un jour la guerre prit fin, et Joseph-Denis revient chez lui, auprès des siens. Mais il a changé, un passage du livre parle de leurs retrouvailles :
P44 : « Comme il a changé . Il a maigri, il a du blanc dans ses cheveux, des rides labourent son front, ses joues plus creuses qu’avant. »
Et les 2 petites filles ne connaissent pas leur père :
P47 : « Pour les filles et leur père c’est le temps de faire connaissance. »
Julienne questionne beaucoup son mari sur ses conditions de détention, car quand il écrivait, elle trouvait qu’il ne racontait pas grand-chose sur la guerre, et elle s’en étonnait.
Il lui dit alors qu’il ne pouvait pas écrire ce qu’il voulait, tout était lu et contrôlé avant l’envoi.
Il risquait des privations de nourriture, d’être attaché… s’il racontait la réalité.
Il lui raconte alors de vive voix sa période où il fut prisonnier.
A la fin de la guerre, Joseph-Denis reprendra son métier de marbrier, commencera par reconstruire sa marbrerie, et réalisera le monument aux morts de la ville en 1921.
Ils ont ensuite eu 3 autres enfants : Yvonne (née en 1919), Pauline (1921-2018) et Joseph-Paul LOUVIAUX (mon arrière-grand- père, 1923-1973), qui sera marbrier aussi et deviendra également soldat, mais pendant la seconde guerre mondiale. Il aura 4 enfants, dont mon grand-père, Pierre LOUVIEAUX (1953-2019) qui deviendra aussi marbrier, et qui aura 5 enfants, dont ma mère…
L’oncle HUBERT par Loan CLAUS
Cette personne est mon arrière-arrière-grand-oncle.
Il est né le 14 novembre 1880 à Voiron, une petite ville de l’Isère, près de Grenoble.
Dans la vie, il était passionné de nature. Il aimait être libre et appréciait avant tout les promenades seul, avec ses chevaux. Il en avait fait son travail, il avait créé son entreprise de transport grâce à eux.
Dans la famille, on parlait de « l’oncle Hubert » qui avait fait « la Grande Guerre ».
Il était marié mais il n’avait pas d’enfant. Sa femme s’appelait Eugénie.
En 1914, il a été mobilisé pour partir à la guerre. Il faisait partie du 52ème régiment d’infanterie, il était lieutenant.
En 1916, il a participé à la bataille en Champagne.
Quand il est revenu de la guerre, il avait la tuberculose. Il n’a jamais voulu parler de la guerre.
Il est mort deux ans après son retour.
Classe de CE1 -Résultats du concours de création d’un livre-
Malgré le beau livre créé par les enfants de CE1, la classe ne fait pas partie cette année des 11 lauréats.
Cependant, le livre Le voyage du père noël peut être commandé sur le site au prix de 13 euros. Le code est LEP192. Les commandes passées avant le 5 juin arriveront mi juin à l’école. Ensuite, vous avez jusqu’au 19 juin pour une livraison avant la fin de l’année scolaire. Le livre peut être également livré à domicile.
C’était une belle aventure qui se termine. Le personnage du père noël s’est imposé dès le début de l’écriture tant ils y croyaient. Il nous aura accompagné pendant 4 mois ! Les livres des lauréats du concours 2021 sont consultables sur le site Calamagui, si vous souhaitez les feuilleter. Merci également pour vos votes !
Classe de CE1 -Concours de création d’un livre-
La classe de CE1 de Mme LEPRÊTRE participe à un concours de création de livre.
11 classes seront lauréates : 10 désignées par un jury et la 11ème par le vote du public. N’hésitez pas à partager !
Merci d’avance pour vos votes !Il suffit de cliquer sur le lien suivant.
Bonne lecture!
https://monlivrecalamagui.fr/contestants/concours-le-voyage-du-pere-noel-myriam-lepretre/
Nos aïeux les Poilus
François ECOSSE
François ECOSSE, mon arrière-arrière-grand-père, a eu deux filles, Elise et Léonie, dont l’une est mon arrière-grand-mère. Il est né le 25 mai 1873 à Mussey-sur-Marne, il habitait à Paris dans le 11ème arrondissement, rue du marche Popincourt. Il était employé aux Halles de Paris.
Il est décédé le 14 avril 1916, il avait 42 ans. François a été blessé dans les bois d’Hermenont, puis il est décédé de ses blessures à l’hôpital de Verdun.
Il faisait partie du 48ème régiment d’infanterie. On lui a dit « tu y vas ou on te tranche la tête ! » Il y est allé et il s’est fait tuer. La famille de François ECOSSE a reçu, 2 mois après, la lettre disant qu’il était mort.
Texte écrit par Timeo CACCIOTOLO
Omer RICHARD
Je veux vous présenter mon arrière-arrière-grand-père, il s’appelait Omer RICHARD. Il est né le 7 septembre 1887 à Largeasse, dans les Deux-Sèvres. Ses parents s’appelaient Théodore et Florentine Il s’est marié le 11 mai 1907 à Rochefort avec Louise QUERE. Son métier était boulanger. Il a eu deux filles ; l’une s’appelait Antoinette, l’autre est morte à 4 ans d’une maladie infantile.
En 1914, à 27 ans, il est parti à la guerre comme brancardier. Il était le numéro 18. Il n’est pas mort durant les combats.
Omer RICHARD est revenu de la guerre, il n’a pas fait la deuxième. Quelques années plus tard, il est mort le 5 août 1954 à Rochefort.
Texte écrit par Elsa CAMPION
Emile FOUSSIER
Emile FOUSSIER, l’arrière-arrière-grand-père de Timeo, est né le 11 mai 1875 à Malicorne-sur-Sarthe. Il faisait partie du 28ème régiment de la 1ère compagnie du Mans en octobre 1915. En 1916, il faisait partie du régiment d’artillerie semi-automobile.
Il habitait à Paris, dans le 11ème arrondissement, au 7 rue Pichet. Il était commerçant et il tenait une épicerie qui faisait l’angle avec la rue du marché Popincourt. Emile a eu une fille, Alice, et un garçon, Roger, donc l’arrière-grand-père de Timeo.
Emile FOUSSIER est décédé le 6 février 1922, il avait 47 ans. Il a été foudroyé dans un champ, sur la nationale 20, à Boissy-sous-Saint-Yon.
Texte écrit par Victor THOMAS
Georges LERISSON
Mon arrière-arrière-grand-père est né en 1892 à Roubaix. Il était dans l’infanterie. Georges est parti à la guerre en août 1914 et a été libéré en juillet 1919.
Il a reçu la médaille de la victoire, la médaille des Poilus d’Orient et a noté sur des petits carnets sa vie dans les tranchées, depuis la bataille de la Marne à la guerre d’Orient et son débarquement à Salonique.
En décembre 1914, il raconte le lendemain d’une attaque à la mitrailleuse et à la baïonnette : « Tout le monde tombe autour de moi, je ne sais comment j’ai pu m’en sortir… Que va-t-il maintenant nous arriver ? On s’attend à tout car on ne verra jamais quelque chose de plus terrible. Quel gâchis ! »
Il souffre de la faim, du froid et de la pluie qui pourrit tout. Il attrape des maladies comme la malaria.
Georges fera plusieurs métiers : cuisinier, chauffeur, infirmier, téléphoniste. Il jouait du violon.
Texte écrit par Eva SULI
Jehan DE LA CROIX
C’était mon arrière-arrière-grand-oncle. Il est né le 16 juin1876 en Charente, à Angoulême. Il avait cinq frères et une sœur. Il s’est marié avec Antoinette de CASSE-BRISSAC et a eu deux enfants, Marguerite et François.
Jehan était capitaine au 11ème régiment d’infanterie. Il est mort à la guerre, à Ypres, en 1914, à 38 ans, lors d’un repérage de l’ennemi. Il était sous-officier.
Texte écrit par Clara O’Connor
Auguste LAUNAY
J’ai l’immense honneur de vous présenter mon arrière-arrière-grand-oncle. Sur cinq aïeux qui sont allés à la guerre, seulement deux sont revenus.
Il s’appelait Auguste, Alphonse, Emile LAUNAY. Il est né le 18 décembre 1895 à Flamanville dans le département de la Manche. Il était électricien et mesurait 1 m 67.
Auguste a été incorporé dans un régiment d’infanterie le 19 décembre 1914. Arrivé au corps, il a été soldat de 2ème classe. Il a été blessé au bras gauche le 13 avril 1916 d’un éclat de grenade. Il est parti le 25 juin 1916 à l’hôpital et il est revenu le 11 août. Il a ensuite été nommé caporal le 25 juillet 1917. Mon arrière-arrière-grand-oncle a eu son certificat de bonne conduite.
Le 23 avril 1918, il a été père de deux enfants.
A la fin de la guerre, il a été chef d’atelier téléphonique, toujours en tête de son équipe, réparant les lignes sous n’importe quel bombardement. Le 23 octobre 1918, sous le feu des obus, il a construit et entretenu une ligne coupée par un tir incessant.
Après la guerre, il a décidé de devenir gardien de la Paix.
Texte écrit par Islana TOP
René FUMERON
Mon arrière-arrière-grand-père, René FUMERON, a fait la guerre de 14-18 dans les sous-marins. Il a participé à la campagne des Dardanelles, sous les ordres de l’amiral GUEPRATTE. La bataille des Dardanelles était une bataille livrée par l’Angleterre et la France contre l’empire Ottoman (Turquie) perdue par les alliés en 1916.
La future femme de René FUMERON, mon arrière-arrière-grand-mère Alice, a travaillé pendant la guerre à la poudrerie du Ripeau près de Tours. Ils se sont mariés en 1916. René FUMERON a vécu 91 ans, et Alice 89 ans.
Texte écrit par Juliette RODOT-BUFFETEAU
Charles Alix Ernest LOUVENT
Mon arrière-arrière-grand-père, Charles Alix Ernest LOUVENT, est né en 1879. Il a commencé la guerre en 1914. Il a fait la bataille de Verdun et de la Marne. Il était au 333ème régiment d’infanterie dans les Vosges.
Il a été deux fois gazé et plusieurs fois enseveli à cause des bombardements. Il se battait avec une baïonnette au fort de Beaux. Charles a eu trois médailles, il a été marqué par la guerre.
Mon arrière-arrière-grand-père avait quatre frères dont deux ont été tués à la guerre. L’un a été handicapé à 75 % et le dernier a été gravement blessé. Charles a fini la guerre en 1919, il est mort en 1959 à 79 ans. Il était fier d’avoir fait la guerre.
Texte écrit par Noélie MEUNIER
Joseph TEREAU
Mon aïeul s’appelait Joseph TEREAU. C’était l’oncle de mon arrière-grand-mère paternelle.
Il appartenait au 6ème régiment d’infanterie. Au retour de la guerre, Joseph TEREAU et son épouse ont élevé mon arrière-grand-mère paternelle dont la mère est décédée de la grippe espagnole en 1918.
Texte écrit par Armand GOUDEAU
Georges GARDOUX
C’était mon arrière-arrière-grand-père. J’ai récupéré un casque d’aviateur qui lui a appartenu ; il a été dans l’escadrille C 11.
Georges est revenu vivant de la guerre, il est rentré dans les chemins de fer et a conduit des locomotives à vapeur. Il s’est marié et a eu deux enfants, un garçon qui s’appelait Henri et une fille, Yvette.
Texte écrit par Inès LEMAIRE
Arthur François OLIVIER
C’était mon arrière-arrière-grand-père. Il est né en 1895 et a commencé la guerre à 19 ans. Il était dans le 73ème régiment d’Infanterie. Mon aïeul a reçu des récompenses car il était très courageux, et il a redonné le moral aux autres soldats.
Arthur avait une fille, Alix.
Texte écrit par Inès DURENQUE
Basile Louis Marie MOISAN
Mon arrière-arrière-grand-père s’appelait Basile Louis Marie MOISAN. Son numéro était le 13-67. Il est né le 11 juin 1879 à Pleugriffet, dans le Morbihan. Il était menuisier et savait lire, écrire, compter.
Il a été affecté au 89ème régiment total d’infanterie et rappelé à l’activité par la mobilisation générale du 1er août 1914. Il est arrivé au corps le 14 août, a été fait prisonnier à Maubeuge le 7 septembre 1914 et rapatrié le 12 décembre 1918.
Basile a été démobilisé le 18 février 1919, il s’est retiré à Pleugriffet.
Texte écrit par Oscar MOISAN
Michel LACAUD
Mon arrière-arrière-grand-père s’appelait Michel LACAUD. Il est né le 3 août 1896 à Chalus, dans la Haute-Vienne. Il était agriculteur. Michel avait les cheveux blonds, les yeux gris-verts, le front vertical, un visage long. Il mesurait 1 m 59.
Michel LACAUD fut incorporé le 10 avril 1915 au 83ème régiment d’infanterie, il combattit dans les Balkans. Il fut libéré le 21 septembre 1919.
Il reçut plusieurs décorations pour services rendus à la nation. Il a eu la médaille commémorative, la médaille de la victoire et la croix du combattant.
A sa libération, il reprit son métier d’agriculteur. Mais régulièrement, tous les 5 ans, il dut faire des périodes militaires de 21 jours.
Texte écrit par Léon LACAUD
Alphonse MARTIN
Il s’appelait Alphonse MARTIN, c’était mon arrière-arrière-grand-père. Il est né le 4 juillet 1883 à Saint-Sulpice-d’Arnoult. Alphonse est mort en 1954.
Il a été blessé et réformé car il avait des crises d’asthme après avoir été victime du gaz moutarde.
Alphonse a eu deux enfants qui s’appelaient Gilbert et Hélène. Ils sont toujours en vie.
Texte écrit par Enzo VILLAIN
Nos aïeux durant la seconde Guerre mondiale
Pour le 75ème anniversaire de l’Armistice, les élèves de CM2 ont effectué des recherches dans leurs familles et écrit un texte présentant l’un de leurs aïeux qui a vécu cette période.
Ces textes avaient vocation à être lus lors de la cérémonie du 8 mai qui a été annulée en raison de la crise sanitaire que nous traversons. Ils sont publiés sur le blog pour rendre hommage à ces hommes et femmes aujourd’hui presque tous disparus et pour valoriser le travail de ces élèves, fait dans cette période délicate de confinement.
Merci à eux !
Nous espérons qu’ils pourront être lus lors de la cérémonie du 11 novembre et exposés, le cas échéant.
Arts visuels : le cirque
Réalisation d’œuvres par les CM2 sur le thème du cirque en combinant photomontages, assemblage de différents éléments (photos de personnages, animaux, objets ; papiers déchirés/découpés ; laine ; fils de fer) dessin, peinture …C
Alice
Anaïs
Benjamin
Cassandre
Cassien H.
Diego
Eva
Gabriel
Hanaé
Isaure H.
Léonie
Lily-Rose
Lisa
Louis
Louise
Lucie
Lucie
Lyllou
Mathéo
Noé G.
Quentin
Romane
Swane
Telesia
Tyméo
La Rochelle, quelle Histoire !
Le jeudi 21 mars, la classe de CM2 est allée à La Rochelle pour clore un travail sur l’histoire locale (médiathèque Michel CREPEAU et à l’occasion d’une déambulation dans la ville).
Le matin, nous avons vu des pièces rares de la collection de livres et documents anciens lors de l’animation « Être enfant au temps d’Henri IV ». Nous avons terminé par un atelier d’écriture à la plume d’oie, sur du parchemin.
Nous sommes allés déjeuner dans les parcs, non sans être allés vers les remparts pour entendre les histoires de la Tour de la Chaîne, du duc d’Anjou (futur roi de France) qui a failli perdre la vie lors du siège de 1573, du petit Besson accusé d’avoir porté des informations aux troupes royales lors du siège de 1628, celle de la statue de Jean GUITON, ou du château Vauclerc qui se dressait sur l’actuel place de Verdun.
L’après-midi, de retour à la médiathèque, nous avons étudié des documents historiques, par ateliers, sur le siège de 1627-1628 : une lettre de Louis XIII que celui-ci a écrite à sa mère lors du grand siège et dont la médiathèque possède l’originale ; une gravure de Jacques CALLOT sur laquelle figurent les moments importants du siège, des extraits du journal de Pierre MERVAULT dont des exemplaires sont conservés à la médiathèque Michel CREPEAU.