Nos aïeux les Poilus

François ECOSSE

François ECOSSE, mon arrière-arrière-grand-père, a eu deux filles, Elise et Léonie, dont l’une est mon arrière-grand-mère. Il est né le 25 mai 1873 à Mussey-sur-Marne, il habitait à Paris dans le 11ème arrondissement, rue du marche Popincourt. Il était employé aux Halles de Paris.

Il est décédé le 14 avril 1916, il avait 42 ans. François a été blessé dans les bois d’Hermenont, puis il est décédé de ses blessures à l’hôpital de Verdun.

Il faisait partie du 48ème régiment d’infanterie. On lui a dit « tu y vas ou on te tranche la tête ! » Il y est allé et il s’est fait tuer. La famille de François ECOSSE a reçu, 2 mois après, la lettre disant qu’il était mort.

Texte écrit par Timeo CACCIOTOLO

François ECOSSE

Omer RICHARD

Je veux vous présenter mon arrière-arrière-grand-père, il s’appelait Omer RICHARD. Il est né le 7 septembre 1887 à Largeasse, dans les Deux-Sèvres. Ses parents s’appelaient Théodore et Florentine Il s’est marié le 11 mai 1907 à Rochefort avec Louise QUERE. Son métier était boulanger. Il a eu deux filles ; l’une s’appelait Antoinette, l’autre est morte à 4 ans d’une maladie infantile.

En 1914, à 27 ans, il est parti à la guerre comme brancardier. Il était le numéro 18. Il n’est pas mort durant les combats.

Omer RICHARD est revenu de la guerre, il n’a pas fait la deuxième. Quelques années plus tard, il est mort le 5 août 1954 à Rochefort.

Texte écrit par Elsa CAMPION

Omer RICHARD

Emile FOUSSIER

Emile FOUSSIER, l’arrière-arrière-grand-père de Timeo, est né le 11 mai 1875 à Malicorne-sur-Sarthe. Il faisait partie du 28ème régiment de la 1ère compagnie du Mans en octobre 1915. En 1916, il faisait partie du régiment d’artillerie semi-automobile.

Il habitait à Paris, dans le 11ème arrondissement, au 7 rue Pichet. Il était commerçant et il tenait une épicerie qui faisait l’angle avec la rue du marché Popincourt. Emile a eu une fille, Alice, et un garçon, Roger, donc l’arrière-grand-père de Timeo.

Emile FOUSSIER est décédé le 6 février 1922, il avait 47 ans. Il a été foudroyé dans un champ, sur la nationale 20, à Boissy-sous-Saint-Yon.

Texte écrit par Victor THOMAS

Emile FOUSSIER

Georges LERISSON

Mon arrière-arrière-grand-père est né en 1892 à Roubaix. Il était dans l’infanterie. Georges est parti à la guerre en août 1914 et a été libéré en juillet 1919.

Il a reçu la médaille de la victoire, la médaille des Poilus d’Orient et a noté sur des petits carnets sa vie dans les tranchées, depuis la bataille de la Marne à la guerre d’Orient et son débarquement à Salonique.

En décembre 1914, il raconte le lendemain d’une attaque à la mitrailleuse et à la baïonnette : « Tout le monde tombe autour de moi, je ne sais comment j’ai pu m’en sortir… Que va-t-il maintenant nous arriver ? On s’attend à tout car on ne verra jamais quelque chose de plus terrible. Quel gâchis ! »

Il souffre de la faim, du froid et de la pluie qui pourrit tout. Il attrape des maladies comme la malaria.

Georges fera plusieurs métiers : cuisinier, chauffeur, infirmier, téléphoniste. Il jouait du violon.

Texte écrit par Eva SULI

Georges LERISSON

Jehan DE LA CROIX

C’était mon arrière-arrière-grand-oncle. Il est né le 16 juin1876 en Charente, à Angoulême. Il avait cinq frères et une sœur. Il s’est marié avec Antoinette de CASSE-BRISSAC et a eu deux enfants, Marguerite et François.

Jehan était capitaine au 11ème régiment d’infanterie. Il est mort à la guerre, à Ypres, en 1914, à 38 ans, lors d’un repérage de l’ennemi. Il était sous-officier.

Texte écrit par Clara O’Connor

Jehan DE LA CROIX

Auguste LAUNAY

J’ai l’immense honneur de vous présenter mon arrière-arrière-grand-oncle. Sur cinq aïeux qui sont allés à la guerre, seulement deux sont revenus.

Il s’appelait Auguste, Alphonse, Emile LAUNAY. Il est né le 18 décembre 1895 à Flamanville dans le département de la Manche. Il était électricien et mesurait 1 m 67.

Auguste a été incorporé dans un régiment d’infanterie le 19 décembre 1914. Arrivé au corps, il a été soldat de 2ème classe. Il a été blessé au bras gauche le 13 avril 1916 d’un éclat de grenade. Il est parti le 25 juin 1916 à l’hôpital et il est revenu le 11 août. Il a ensuite été nommé caporal le 25 juillet 1917. Mon arrière-arrière-grand-oncle a eu son certificat de bonne conduite.

Le 23 avril 1918, il a été père de deux enfants.

A la fin de la guerre, il a été chef d’atelier téléphonique, toujours en tête de son équipe, réparant les lignes sous n’importe quel bombardement. Le 23 octobre 1918, sous le feu des obus, il a construit et entretenu une ligne coupée par un tir incessant.

Après la guerre, il a décidé de devenir gardien de la Paix.

Texte écrit par Islana TOP

Auguste LAUNAY (2ème, en haut, en partant de la gauche)

René FUMERON

Mon arrière-arrière-grand-père, René FUMERON, a fait la guerre de 14-18 dans les sous-marins. Il a participé à la campagne des Dardanelles, sous les ordres de l’amiral GUEPRATTE. La bataille des Dardanelles était une bataille livrée par l’Angleterre et la France contre l’empire Ottoman (Turquie) perdue par les alliés en 1916.

La future femme de René FUMERON, mon arrière-arrière-grand-mère Alice, a travaillé pendant la guerre à la poudrerie du Ripeau près de Tours. Ils se sont mariés en 1916. René FUMERON a vécu 91 ans, et Alice 89 ans.

Texte écrit par Juliette RODOT-BUFFETEAU

René et Alice FUMERON, en 1965

Charles Alix Ernest LOUVENT

Mon arrière-arrière-grand-père, Charles Alix Ernest LOUVENT, est né en 1879. Il a commencé la guerre en 1914. Il a fait la bataille de Verdun et de la Marne. Il était au 333ème régiment d’infanterie dans les Vosges.

Il a été deux fois gazé et plusieurs fois enseveli à cause des bombardements. Il se battait avec une baïonnette au fort de Beaux. Charles a eu trois médailles, il a été marqué par la guerre.

Mon arrière-arrière-grand-père avait quatre frères dont deux ont été tués à la guerre. L’un a été handicapé à 75 % et le dernier a été gravement blessé. Charles a fini la guerre en 1919, il est mort en 1959 à 79 ans. Il était fier d’avoir fait la guerre.

Texte écrit par Noélie MEUNIER

Charles Alix Ernest LOUVENT

Joseph TEREAU

Mon aïeul s’appelait Joseph TEREAU. C’était l’oncle de mon arrière-grand-mère paternelle.

Il appartenait au 6ème régiment d’infanterie. Au retour de la guerre, Joseph TEREAU et son épouse ont élevé mon arrière-grand-mère paternelle dont la mère est décédée de la grippe espagnole en 1918.

Texte écrit par Armand GOUDEAU

Joseph TEREAU (2ème rang, 1er en partant de la gauche)

Georges GARDOUX

C’était mon arrière-arrière-grand-père. J’ai récupéré un casque d’aviateur qui lui a appartenu ; il a été dans l’escadrille C 11.

Georges est revenu vivant de la guerre, il est rentré dans les chemins de fer et a conduit des locomotives à vapeur. Il s’est marié et a eu deux enfants, un garçon qui s’appelait Henri et une fille, Yvette.

Texte écrit par Inès LEMAIRE

Arthur François OLIVIER

C’était mon arrière-arrière-grand-père. Il est né en 1895 et a commencé la guerre à 19 ans. Il était dans le 73ème régiment d’Infanterie. Mon aïeul a reçu des récompenses car il était très courageux, et il a redonné le moral aux autres soldats.

Arthur avait une fille, Alix.

Texte écrit par Inès DURENQUE

Basile Louis Marie MOISAN

Mon arrière-arrière-grand-père s’appelait Basile Louis Marie MOISAN. Son numéro était le 13-67. Il est né le 11 juin 1879 à Pleugriffet, dans le Morbihan. Il était menuisier et savait lire, écrire, compter.

Il a été affecté au 89ème régiment total d’infanterie et rappelé à l’activité par la mobilisation générale du 1er août 1914. Il est arrivé au corps le 14 août, a été fait prisonnier à Maubeuge le 7 septembre 1914 et rapatrié le 12 décembre 1918.

Basile a été démobilisé le 18 février 1919, il s’est retiré à Pleugriffet.

Texte écrit par Oscar MOISAN

Michel LACAUD

Mon arrière-arrière-grand-père s’appelait Michel LACAUD. Il est né le 3 août 1896 à Chalus, dans la Haute-Vienne. Il était agriculteur. Michel avait les cheveux blonds, les yeux gris-verts, le front vertical, un visage long. Il mesurait 1 m 59.

Michel LACAUD fut incorporé le 10 avril 1915 au 83ème régiment d’infanterie, il combattit dans les Balkans. Il fut libéré le 21 septembre 1919.

Il reçut plusieurs décorations pour services rendus à la nation. Il a eu la médaille commémorative, la médaille de la victoire et la croix du combattant.

A sa libération, il reprit son métier d’agriculteur. Mais régulièrement, tous les 5 ans, il dut faire des périodes militaires de 21 jours.

Texte écrit par Léon LACAUD

la carte de combattant de Michel LACAUD

Alphonse MARTIN

Il s’appelait Alphonse MARTIN, c’était mon arrière-arrière-grand-père. Il est né le 4 juillet 1883 à Saint-Sulpice-d’Arnoult. Alphonse est mort en 1954.

Il a été blessé et réformé car il avait des crises d’asthme après avoir été victime du gaz moutarde.

Alphonse a eu deux enfants qui s’appelaient Gilbert et Hélène. Ils sont toujours en vie.

Texte écrit par Enzo VILLAIN

Alphonse MARTIN