Du bon usage des transports en commun

Le mercredi 15 mai, comme chaque année, l’ensemble des élèves de CM2 a bénéficié d’une intervention des transports Yélo sur l’utilisation du réseau de bus au sein de la CDA. Un certain nombre de ces élèves prendra les transports en commun pour se rendre au collège l’an prochain.

Les ateliers ont permis d’aborder les principes essentiels que doit respecter tout utilisateur, mais également de découvrir l’application Yélo pour planifier ses déplacements dans l’espace communautaire.

La majorité numérique à 15 ans : qu’est ce que cela signifie ?

la loi promulguée le 7 juillet 2023 vise à instaurer une majorité numérique et à lutter contre la haine en ligne

L’instauration d’une majorité numérique à 15 ans a pour objectif de protéger les enfants des réseaux sociaux en veillant à ce que les plateformes mettent en place une solution technique lors de leur inscription ainsi que de mieux prévenir et poursuivre les délits en ligne, comme le cyberharcèlement.

Les principales dispositions de la loi :

  • un âge de 15 ans pour s’inscrire seul sur les réseaux sociaux ;
  • mieux prévenir et poursuivre le cyberharcèlement ;
  • un rapport sur la santé des enfants surexposés en ligne ;


Saviez-vous que 63 % des jeunes de moins de 13 ans étaient titulaire d’au moins un compte sur un réseau social théoriquement interdit ?

C’est ce que l’enquête menée par l’association Génération Numérique a permis notamment de faire transparaître. De plus, 80% des parents, ont à cette occasion, déclarer ne pas savoir exactement ce que leurs enfants faisaient en ligne.

Nous appelons les parents à faire preuve de la plus grande vigilance sur tous ces sujets.

« Pour être meilleur en maths, il faut jouer aux jeux de société ! »

Article paru sur francetvinfo.fr le 10/07/2023

 » C’est la première semaine des grandes vacances. Si vous ne savez pas comment occuper vos enfants, n’hésitez pas à sortir les jeux de société, car ils peuvent renforcer les compétences en maths en maternelle et primaire.

Des chercheurs d’une université de Santiago, au Chili, viennent de publier la synthèse de 19 études internationales, qui portent sur la pédagogie par le jeu. Il ressort que jouer à des jeux de société deux fois par semaine en moyenne, durant au moins 20 minutes peut renforcer les compétences mathématiques des enfants de trois à neuf ans.

Concrètement, après seulement un mois et demi de jeu à ce rythme (donc un peu moins que la durée des grandes vacances), pour un tiers des enfants, les résultats à des tests de raisonnement logique, de calcul mental, et même la motivation pour faire des exercices avec des chiffres sont devenus supérieurs à celles des enfants qui n’avaient pas joué à des jeux de société.

Quels sont les jeux concernés ?

Pour ce test, les chercheurs ont exclu les jeux de hasard et d’adresse et se sont concentrés sur les jeux dans lesquels le joueur doit décider comment bouger des pions ou de choisir des cartes de façon à modifier la situation des autres joueurs. Cela inclut, donc, bien sûr les échecs ou les dames, mais aussi des jeux plus simples comme le Monopoly, ou des jeux d’alignement de pions comme Othello ou Puissance 4.

Autres enseignements de cette étude : cela fonctionne aussi avec des jeux de raisonnement ou de stratégie sur écran. Mais il apparaît pour les enfants les plus jeunes, ceux de moins de six ans, ces jeux sur écran génèrent des apports moins importants que les jeux traditionnels.

Les jeux de société peuvent aussi développer d’autres compétences que les maths. D’autres études ont montré que les jeux de société en général peuvent aussi favoriser dès l’âge de trois ans, l’acquisition du langage, la mémorisation ou la pensée critique. Cela permet également la gestion des émotions : dans le jeu, il y a à la fois de l’interaction avec les autres joueurs et l’apprentissage de la frustration, car on gagne rarement à tous les coups. Les auteurs de cette étude militent donc pour que le jeu soit davantage utilisé comme outil éducatif à l’école. »

Anne Le Gall

Journée de sensibilisation au handicap

Le mardi 19 mars, les intervenants d’APF France Handicap sont venus à l’école pour proposer trois ateliers tournants.

Le premier d’entre eux était un atelier d’échanges sur les différentes sortes de handicaps et la vie des personnes en situation de handicap.

Le deuxième atelier consistait à sensibiliser au handicap visuel, notamment à travers un parcours. L’après-midi, un chien guide d’aveugle était présent.

Dans le troisième atelier, un parcours en fauteuil permettait d’appréhender les difficultés à se déplacer et les obstacles auxquels on ne pense pas toujours pour les personnes en situation de handicap.

 

 

Le sommeil, une question fondamentale pour l’enfant

Bien dormir a des conséquences importantes sur la santé au quotidien. En effet, le sommeil :

  • est indispensable au développement cérébral de l’enfant ;
  • régule la production de plusieurs hormones : hormone de croissance, mais aussi cortisol, hormones de l’appétit, insuline. Les privations chroniques de sommeil pourraient expliquer en partie l’augmentation de l’obésité. Les sujets qui ne dorment pas assez grignotent davantage et ont plus faim. Des études ont démontré que les risques de surpoids semblent accrus chez les enfants qui ne dorment pas assez ;
  • consolide les informations mémorisées pendant l’éveil et favorise l’apprentissage récent. Une personne qui s’endort sur une tâche tout juste apprise, améliore sa mémorisation de 30 % ;
  • est associé à une meilleure réponse immunitaire avec des conséquences probables sur la susceptibilité aux infections.

Entre 6 et 12 ans, un enfant a besoin de 9 à 10 heures de sommeil (au minimum) par nuit. Les heures perdues ne sont pas rattrapées !

Comment assurer un sommeil de qualité à ses enfants ?

Quelques principes simples permettent aux enfants de s’endormir rapidement et d’être suffisamment reposés : régularité des horaires de sommeil, environnement calme, ritualisation et disponibilité des parents au moment du coucher, durée suffisante. En respectant ces règles de base, votre enfant ne vivra pas l’heure du coucher comme une punition ou un moment d’anxiété, et il sera reposé le matin.

La durée recommandée du sommeil chez l’enfant :

Vers 6 ans, le temps de sommeil par 24 heures se réduit et passe à 10 heures par nuit. Cette réduction est presque entièrement liée à la disparition de la sieste.

De ce fait, l’enfant est plus fatigué le soir et le sommeil devient très profond au cours de la première partie de la nuit. Les deux premiers cycles de sommeil (chaque cycle dure entre 1h30 et 2 heures) ne comportent souvent pas de phase de sommeil paradoxal, mais uniquement du sommeil lent profond.

Pendant ce sommeil profond, il peut apparaître des terreurs nocturnes ou du somnambulisme, fréquents entre 6 et 10 ans et sans gravité. De plus, pendant les phases de sommeil profond, il est plus difficile pour l’enfant de se réveiller en forme.

Année après année, la durée de sommeil diminue progressivement pour atteindre 9 heures par nuit à l’âge de 12 ans.

Maintenez un rythme de sommeil régulier

Pour qu’il dorme suffisamment, mettez votre enfant au lit tôt et à une heure régulière.

Un rythme irrégulier perturbe les phases du sommeil : l’enfant dort moins bien et sera fatigué la journée. Ce besoin de régularité ne concerne pas seulement le moment du coucher. Pour que l’enfant dorme bien, il est préférable que l’ensemble de sa journée se déroule selon un rythme régulier : repas, école, jeux, bain, télévision, etc.

Une journée bien remplie apporte la fatigue nécessaire à un sommeil de qualité. Limitez cependant les activités trop stimulantes en soirée (sport ou jeux violents, par exemple) qui ont tendance à nuire à l’endormissement. Préférez les activités plus calmes comme dessiner, lire ou écouter une histoire.

Créez un environnement calme et confortable

Pour qu’un enfant dorme bien, maintenez un certain calme dans la maison : évitez de faire du bruit, baissez le volume de la télévision.

La chambre ne doit pas être surchauffée ni trop éclairée, même si une veilleuse destinée à le rassurer n’est pas gênante pour son sommeil.

À partir d’un certain âge, placez une lampe de chevet à portée de sa main pour qu’il puisse allumer la lumière s’il le désire.

La taille de son lit doit lui permettre de choisir sa position pour dormir.

Ritualisez le coucher pour un endormissement serein

Pour les petits enfants, la ritualisation du coucher est essentielle pour un endormissement rapide et sans difficulté, en le rassurant.

Faites-en une mise en scène dans laquelle interviennent habitudes et objets familiers tels que le pyjama, le doudou, la lecture ou la veilleuse, par exemple.

Après la mise en pyjama, asseyez-vous sur le bord de son lit, lisez-lui une histoire, chantez une berceuse, faites-lui un câlin, discutez avec lui de sa journée, dites-lui bonne nuit et quittez la pièce.

Vous devrez faire les choses en douceur mais avec une certaine fermeté afin d’éviter de céder au chantage de l’enfant qui voudra retarder votre départ.

Si pour une raison ou pour une autre vous ne pouvez pas être présent au moment du coucher, préparez-le à cette petite entorse au rituel dès le matin. Rassurez-le en lui précisant que vous viendrez lui dire bonne nuit dans son sommeil.

Sources (cliquez sur ces liens pour approfondir) :

Brochure INPES

Assurance Maladie, amelie.fr

Limiter la place des écrans dans la vie de l’enfant

L’écran fait partie de notre quotidien : travail, maison, loisirs…
L’enfant y est confronté dès son plus jeune âge. Il y passe un temps de plus en plus long.
4 « pas » qui donneront le temps à votre enfant de mettre en place tout ce qui est nécessaire avant d’aborder les écrans.
Voici quelques conseils qui permettront à votre enfant de s’approprier l’écran sans en devenir captif.

Pour avoir accès à la brochure, cliquez sur le lien ci-dessous :

ecran Depliant-4_pas_pour_mieux_avancer_2016_HD-EPSVE_V2JANVIER_2017

Travailler les mathématiques au quotidien, à la maison

En novembre 2015 s’est tenue une conférence sur les apprentissages des nombres et des opérations à l’école primaire, réunissant des chercheurs
de l’Institut français de l’Education (IFE de Lyon) et des scientifiques du CNESCO (Conseil national d’évaluation du système scolaire).
A l’issue de cette conférence, la synthèse dégagée proposait, entre autres choses, des conseils aux parents :

Comment les parents peuvent-ils faire progresser leur enfant au quotidien ?

1-  Jouer à des jeux de société (petits chevaux, jeux de cartes, etc.)Compétence travaillée : appréhender les nombres et s’entraîner en calcul

2- Mettre le couvert à table : Anticiper (imaginer un nombre de fourchettes égal au nombre d’assiettes), compter (de petits nombres)

3- Faire un gâteau : Mesurer les quantités dans un verre-doseur (travailler les fractions), faire des conversions (dl, cl, ml), travailler la proportionnalité (si on a une recette pour 4 personnes, quelles quantités faut-il pour 8 personnes ? 6 personnes ?)

4- Utiliser la monnaie : Compter, additionner

5- Regarder le calendrier : Travailler les écarts entre les nombres

6- Lire l’heure : Travailler les relations entre 15, 30, 45 et 60 ou 1/4, 1/2, 3/4 et 1