Le rapport l’enseignement de la production d’écrit à l’école primaire et plus précisément le livret 1 souligne que dans certaines classes, l’enseignant utilise des supports dédiés aux activités graphiques ou d’écriture, les pistes graphiques, proposées sur un mur ou posées sur un chevalet, près desquelles se trouve un matériel adapté (feutres, répertoires, lettres aimantées…) et qui invitent l’élève à s’entraîner à l’écriture de son prénom, de lettres, de mots de l’univers de la classe.
Conseils et points de vigilance :
- La mission préconise d’apprendre explicitement aux élèves à distinguer le dessin, l’activité graphique et l’écriture d’autant que souvent, les cahiers observés regroupent plusieurs de ces activités.
- Le cahier de dessin peut comporter des écrits (légendes de dessins dictées à l’adulte) mais les deux activités doivent être bien identifiées. L’enseignant écrit alors devant l’élève et explicite ce qu’il fait.
- Le cahier d’activités graphiques permet de conserver les reproductions de motifs à visée esthétique ou les exercices, du geste et du mouvement de la main, réalisés par l’élève, comme le travail sur les boucles par exemple. Il peut regrouper des écrits et des reproductions ou photographies en regard des productions de l’enfant : le nom des signes travaillés, les références culturelles ou sociales.
- Le cahier d’écriture comporte les premiers essais d’écriture tâtonnée guidés par l’enseignant ou réalisés en autonomie et les exercices de copie de lettres et de mots.
- Fabriquer les cahiers des élèves permet une certaine souplesse de fonctionnement, la reliure en spirale donnant toute latitude pour ajouter des feuilles en fonction des besoins afin de compléter l’outil. Cette démarche favorise de surcroît les usages de formats très variés et peu fréquents.
- Il est important de proposer des écrits à hauteur et à taille des élèves (cf document ci-dessous).
Document : Olivier Roussel