La production d’écrits en maternelle : le coin « production d’écrits »

Le graphique issu du rapport l’enseignement de la production d’écrit à l’école primaire et plus précisément du livret 1 montre que moins d’un quart des classes possède un coin « production d’écrits » identifié.

Conseils et points de vigilance sur l’organisation et l’agencement d’un espace dédié aux activités d’écriture :

– Un tel espace doit conjuguer une installation matérielle, des outils et des supports d’apprentissage, des affichages dédiés et des référents de travail. Au service d’une stratégie pédagogique bien identifiée, le mobilier et le matériel orientent les scénarii d’apprentissage, favorisent les interactions et améliorent la qualité des expériences des élèves.

Exemple de « coin production d’écrits », image issue du document  Eduscol :
« 
Ressources maternelle, Graphisme et écriture ; L’écriture à l’école maternelle »

– L’ensemble des instruments (crayons tendres, bien taillés et suffisamment longs, …), des supports (feuilles blanches ou lignées, ardoises, carnets, cahiers, mur graphique…), le matériel de composition (lettres magnétiques, tampons d’imprimerie…), les aides et les outils de référence (affichages, répertoires et imagiers, fleurs lexicales, textes dictés à l’adulte, premières de couverture des ouvrages littéraires bien connus…) sont regroupés dans un même espace de la classe pour en faciliter le repérage et l’utilisation par les élèves.

Document : Olivier Roussel

– Une proximité entre l’espace dédié à la découverte des livres et le coin écriture est envisagée autant qu’il est possible.

– Une attention toute particulière est portée à l’espace dédié aux activités ritualisées qui peuvent accueillir des activités d’écriture, pour installer confortablement les élèves.

Document : Olivier Roussel, images issues des Editions MDI – Laurence Pierson

Référence :

Note de service n° 2019-084 du 28 mai 2019 : L’école maternelle, école du langage. BOEN n° 22 du 29 mai 2019.

L’aménagement de la classe favorise la fréquentation quotidienne d’écrits variés, de formes et finalités différentes. (…) Les livres, autant que les jeux et les jouets, doivent pouvoir bénéficier d’un investissement spontané par les élèves, l’aménagement du « coin lecture » doit être pensé à cet effet. Parmi les écrits présents en classe, le livre tient une place prépondérante. La lecture à haute voix par l’enseignant est quotidienne, en particulier d’histoires, de contes, de récits, qui permettent à l’élève d’entendre du langage écrit, de développer sa capacité à écouter, à se projeter, à se représenter une situation. L’enseignant installe un climat d’écoute et de sécurité en aménageant un espace dédié respectant les codes et usages sociaux (rappeler les règles de l’écoute, éviter d’asseoir tous les élèves par terre).

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