Entretien avec le créateur du jeu « Mathador »

Depuis plusieurs années maintenant, les élèves de l’école Jonchery, du CE1 au CM2, participent au concours national « Mathador ». Ce dispositif, inscrit au projet d’école, permet d’améliorer significativement les performances des élèves en calcul mental.

À l’occasion du défi interclasses Lot-et-Garonne / Bourgogne-Franche-Comté, qui s’est déroulé le 14 mars dernier, les élèves et leurs enseignants ont pu poser quelques questions à Éric Trouillot, professeur de mathématiques, et à l’équipe Mathador.

Création et histoire du jeu

Qu’est-ce qui vous a donné l’idée d’inventer le Mathador ? En quelle année l’avez-vous créé ?

Eric Trouillot : Mathador est né en 1998 et édité pour la première fois en 1999. J’ai toujours été joueur et l’idée de créer un jeu autour des nombres et des opérations m’ a toujours trotté dans la tête. J’ai toujours trouvé qu’il y avait beaucoup de jeux de lettres et pas assez de jeux de nombres !

D’où vous est venue l’idée du jeu ? 

ET : Lorsque j’ai vu pour la première fois ces dés multifaces à 4 ; 6 ;  8 ; 12 et 20 faces en participant à une partie de jeux de rôle ! Je me suis dit, que c’était un super matériel pour créer un jeu de calcul.

Pourquoi le nom « Mathador » ? 

ET : Mathador est la contraction à l’envers de j’adore maths d’où Math…ador(e) ! sans le e !

Avez-vous créé d’autres jeux ? 

ET : J’ai créé Quatrido, uniquement disponible en brochure sur des fichiers de l’APMEP. Quatrido est une extension du principe du jeu Trio, Trio est un jeu de compte est bon où il faut fabriquer un nombre avec 3 nombres.
Dans Quatrido, on peut fabriquer le nombre-cible avec 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ou 7 nombres. Les nombres sont dans une grille carrée de 7 nombres sur 7 nombres.

Est ce que vous vous êtes inspiré d’un autre jeu pour créer Mathador ? L’avez-vous créé seul ?

ET : J’ai utilisé le principe universel et vieux comme le monde du « compte est bon ». C’est-à-dire un nombre-cible qu’il faut essayer de fabriquer avec des nombres outils. Le principe a été popularisé par le jeu télévisé « Des chiffres et des lettres » J’utilisais en classe le jeu Trio qui est dans la famille des jeux de Compte est bon, avant d’avoir créé Mathador. Je pense donc qu’inconsciemment Trio m’a inspiré et c’est les dés multifaces qui ont ensuite fait la différence !

J’ai créé le jeu seul en le testant régulièrement avec mes propres enfants Victor, Arthur et Camille ainsi qu’avec mes élèves en classe.

Êtes-vous content d’avoir inventé Mathador ? Êtes-vous fort en calcul mental ?

ET : Oui, ça me fait plaisir de voir que de nombreux élèves prennent du plaisir à calculer et donc à progresser en calcul grâce à Mathador. Je me débrouille en calcul mental mais tous les ans je rencontre des élèves qui en jouant régulièrement arrivent à me dépasser !

Est-ce que Mathador existe dans d’autres pays ? 

ET : Mathador est diffusé par Réseau Canopé, opérateur de l’Education Nationale, dans de nombreux pays francophones. Belgique, Suisse, Luxembourg et Canada sont les plus connus mais Mathador par le site www.mathador.fr est utilisé dans de nombreux pays dans le monde, notamment dans les écoles et lycées français.

Equipe Mathador : Chaque année, le jeu Mathador est utilisé par des élèves à l’étranger dans une vingtaine d’autres pays. Il existe également à l’étranger en anglais ou dans d’autres langues d’autres jeux numériques assez proches de Mathador.    

Comment avez-vous réussi à faire connaître le jeu dans les écoles ? 

C’est Réseau Canopé, présent dans tous les départements de France, qui a beaucoup contribué à faire connaître Mathador, comme avec ce super tournoi entre la Bourgogne-Franche-Comté et le Lot-et-Garonne !

Et sinon, il y a aussi toutes les conférences que je donne un peu partout en France pour les professeurs des écoles. Ce sont des conférences sur le calcul mental et le jeu comme Mathador et d’autres jeux. Cela fait plus de 15 ans que j’en donne et j’ai dépassé déjà le nombre de 500 conférences, ce qui fait environ 50000 professeurs des écoles que j’ai essayé de convaincre de l’importance de l’enseignement du calcul mental et de l’utilisation de jeux pour le rendre encore plus attractif et faire progresser les élèves.

Mathador : règles et fonctionnement

Comment avez-vous choisi le nombre de points en fonction des opérations ? Pourquoi la soustraction vaut-elle plus de points que la multiplication ? 

ET : Je suis parti du principe qu’en calcul mental, dès que l’on connaît les 4 opérations, le cerveau préfère les additions et les multiplications. Elles sont plus naturelles car c’est avec elles que les nombres sont fabriqués. Par exemple 967, c’est 9 x 100 + 6 x 10 + 7.

C’est pour cette raison qu’elles ne rapportent que 1 point dans mon jeu. Les deux autres opérations, la division et la soustraction, sont des opérations contraires de l’addition et de la multiplication. Pour inciter les élèves à les utiliser, elles rapportent plus de points : 2 points pour le moins et 3 points pour la division et 13 points pour le coup Mathador.

Au début de l’école primaire, on ne connaît en revanche pas encore la multiplication. On peut alors imaginer un autre système de points comme par exemple : 1 point pour + ; 2 points pour – et 3 points pour x.

Comment avez-vous pensé les règles du jeu, par exemple, pourquoi 5 nombres et pas 6 ou 4 ?

ET : La réponse est simple car les dés multifaces sont 5 à être équiprobables, c’est-à-dire que lorsqu’on les lance, toutes les faces ont la même chance d’apparaître. Quand on lance un cubique, tout le monde sait que le 1, le 2, le 3, le 4, le 5 et le 6 ont la même chance d’apparaître sur le dé. C’est la même chose pour le dé à 4 faces, à 8 faces, à 12 faces et à 20 faces.

Pour l’anecdote,  ces 5 dés sont appelés les solides de Platon car les grecs de l’Antiquité les connaissaient déjà.

Si on fait un coup Mathador en plus que 5 lignes, est ce que ça vaut plus de points ?

Equipe Mathador : Il n’est pas possible techniquement de faire un coup Mathador en 5 lignes puisqu’il n’y a que 5 nombres outils, et il n’est pas possible de réutiliser 2 fois un nombre outil. Le maximum de nombre de lignes de calcul possible est donc 4. 

Y-a-t’il toujours un coup Mathador possible ?

EM : Cela dépend. Lorsque vous jouez à Mathador avec des dés physiques comme dans le jeu Flash ou le jeu de plateau  Mathador, le tirage obtenu ne comporte pas toujours de coups Mathador. Effectivement, il existe plus d’un million de combinaisons de tirages possibles avec 5 nombres outils et un nombre cible jusqu’à 99, mais seules un peu plus de 195 000 combinaisons comportent au moins un coup Mathador. 

Dans les applications Mathador chrono et Mathador solo, les tirages possèdent tous au moins un coup Mathador. Idem pour les tirages du concours Mathador !

Faites-vous vous-même le calcul des solutions ?

Non, dans les jeux numériques Solo et Chrono, les solutions sont calculées directement et informatiquement par les jeux à partir de la base de données. Effectivement, il existe beaucoup trop de solutions en 1, 2, 3 ou 4 lignes de calcul (plus de 40 millions). Il existe parfois plusieurs centaines de solutions possibles pour un seul tirage. 

Dans le concours Mathador, les solutions aux épreuves proposées sont également calculées informatiquement mais sélectionnées par l’équipe Mathador parmi les différentes solutions possibles.
Pour chaque épreuve il y a toujours une solution « simple » et un coup Mathador possibles !

Question « bonus »

Pourquoi aimez-vous les maths ? Est-ce que vous avez toujours aimé les maths ? 

ET : J’ai toujours aimé les nombres et le calcul puis par la suite les maths, où les nombres et les opérations sont souvent présents. Mais je ne sais pas exactement pourquoi je préfère les nombres aux lettres, le plaisir reste quelque chose de très personnel et très mystérieux.

Vendredi 27 janvier

Ce dernier jour n’était pas uniquement consacré au voyage du retour.

Dès 9 h, nous sommes partis en car en direction du plateau de Payolle pour une randonnée en raquettes, accompagnés de trois guides et divisés en autant de groupes. Ce fut l’occasion de dire au revoir à ce territoire en marchant dans ces magnifiques étendues enneigées.

De retour au centre, à la fin du déjeuner, nous avons remercié nos hôtes en leur chantant « Se canto », un célèbre chant occitan.

Partis d’Artigues peu avant 14 h 30, nous sommes arrivés à Châtelaillon à 21 h 40 où nos familles nous ont accueillis.

Rien de tel que ce week-end pour nous reposer et prendre le temps de vous raconter ces huit jours.

Jeudi 26 janvier

Un beau soleil brillait encore aujourd’hui à Artigues qui est situé à 1 200 m d’altitude. La randonnée s’est naturellement faite en raquettes pour le groupe 1 ; celle-ci fut unanimement appréciée car la lumière sublimait les paysages enneigés rencontrés, cascade, rivière notamment.

Le groupe 2 s’est rendu à la station hydroélectrique de Baudéan pour une visite toujours très instructive et qui permet de donner du sens à la notion de développement durable. Nous sommes toujours ravis de retrouver notre guide M. CASANOVA surnommé « CASA » qui sait rendre ce moment vivant et passionnant.

Le groupe 3, lui, a voyagé dans l’espace intersidéral avec Laurent COURIER et le logiciel « Space Engine » (qui nécessite 120 Go de mémoire), développé par la NASA . La face cachée de la lune, les anneaux de Saturne, Mars et son mont Olympe ont été quelques unes des destinations choisies par les enfants.

L’après-midi, tout le monde est allé visiter le château de Gaston Fébus, Comte de Foix, terminé à la fin du XIVème siècle : le château de Mauvezin. Cette visite s’est déroulée en deux groupes, chacun accompagné d’une guide très à l’écoute des enfants.

Rentrés peu avant 18 h, les enfants se sont douchés et ont rangé leurs affaires, ne laissant que ce qui sera nécessaire pour demain, notamment la combinaison de ski pour la randonnée en raquettes sur le plateau de Payolle.

Ce soir, nous avons fêté l’anniversaire de Baptiste.

Le séjour n’est pas tout à fait terminé, mais nous pouvons déjà, en croisant les doigts avant le dernier jour, nous réjouir de n’avoir pas eu à déplorer d’enfant trop malade ou blessé au ski. De petits maux de ventre ou de tête assez rapidement réglés, des chutes sans trop de gravité… la cuvée 2023 aura été très bonne du côté sanitaire. Au niveau des activités et de l’organisation du centre, nous sommes très satisfaits. Enfin, les conditions météorologiques ont été exceptionnelles, avec de la neige tombée en abondance avant notre arrivée et un soleil très présent. Tout cela explique la joie et la bonne humeur des enfants tout au long du séjour.

Nous tenons à remercier chaleureusement nos accompagnateurs bénévoles (dans l’ordre alphabétique) Joëlle BLONDEL Colette BULOT, Pascale DAREAU, Solène DELÊTRE, Sébastien DURENQUE, et Alain FAVAUD qui n’ont pas ménagé leurs efforts pour que tout se passe bien pour les enfants, en étant au plus près d’eux du matin au soir et souvent même la nuit lorsque l’un d’entre eux se réveillait. Une mention spéciale à « nos » deux médecins sans qui ce séjour n’aurait pas été le même ! On ne peut mesurer ce que représente le fait d’emmener un groupe de 68 enfants et d’en avoir la pleine responsabilité durant 8 jours qu’en le vivant. Donc, un grand, grand, grand merci !!!

Céline DELAVEAU, Sylvie LACROIX, Denis HEBERT

Mercredi 25 janvier

Ce fut encore une magnifique journée ! Aujourd’hui, le groupe 1 a skié le matin et l’après-midi, le groupe 2 seulement l’après-midi et le groupe 3 uniquement le matin. A partir de 18 h s’est déroulée la cérémonie des étoiles et autres récompenses, organisée par les moniteurs de l’ESF de La Mongie qui sont venus au centre du Camparo.

Après sa veillée d’observation des étoiles au télescope hier soir (le ciel était dégagé), le groupe 2 a voyagé dans l’espace avec Laurent COURIER. Le groupe 3, lui, a connu sa première séance d’astronomie avec Véronique en revenant sur les connaissances fondamentales relatives au système solaire et sa veillée autour du planétarium de Laurent qui a mis en rapport les constellations observables dans un ciel étoilé et les légendes de la mythologie grecque.

Les enfants reçoivent tous les jours le courrier adressé par leurs familles et espèrent que vous avez reçu les leurs ou les recevrez avant leur retour, vendredi.

Mardi 24 janvier

Cette journée s’est ouverte sous les meilleurs auspices. Un soleil magnifique brillait déjà ce matin et nous a accompagnés durant toute la journée.

Les enfants ont connu leur troisième ou quatrième séance de ski et les sensations ont été très bonnes ; les débutants prennent maintenant le télé-ski et maîtrisent les bases de ce sport de glisse. C’est de bon augure avant la séance de demain qui s’achèvera par les tests finaux. Demain soir, il est prévu que les moniteurs de ski viennent au centre pour remettre aux enfants leurs insignes qui leur seront offerts par la coopérative scolaire.

Les groupes 1 (deuxième séance) et 2 (première séance) ont fait de l’astronomie avec Laurent COURIER et le groupe 3 a réalisé de magnifiques igloos avec Martine en remplacement de la grande course d’orientation qui ne peut pas s’effectuer car le domaine n’est pas suffisamment sécurisé (épaisseur de neige importante par endroits ou verglas). De même, au regard des températures qui sont relevées, le lancement de fusées à eau et à air comprimé est impossible car dangereux, mais nous ne nous plaignons pas car la neige est présente et abondante. Cet atelier a donc été remplacé par un voyage dans l’espace dont l’itinéraire est déterminé par les enfants à partir d’un logiciel développé par la NASA (2ème séance d’astronomie).

JONCHERY IGLOO SA – Méfiez-vous des contrefaçons ! Exigez la qualité et l’authenticité d’un igloo châtelaillonnais ! –

Lundi 23 janvier

Aujourd’hui, les groupes 1 et 3 sont allés visiter la station hydroélectrique de Baudéan, dans le prolongement du travail fait en classe sur les énergies renouvelables. Ils ont également pu se promener un peu dans le village de Campan, découvrir la tradition des mounaques, ainsi que le remarquable monument aux morts de la commune et sa superbe halle de marché du XVIème siècle.

Les groupes 2 (le matin) et 3 (l’après-midi) ont skié sous la neige pour une 3ème séance qui les a fait progresser selon leurs moniteurs.

L’après-midi, le groupe 1 a connu sa première séance d’astronomie avec Laurent COURIER de Cap astro. Ce fut l’occasion d’approfondir leurs connaissances sur le système solaire et de toucher d’authentiques fragments de météorites retrouvés dans le monde entier. Le groupe 2, lui, s’est essayé à la construction d’igloos en remplacement de la course d’orientation qui n’a pu avoir lieu pour des raisons de sécurité (secteur gelé et extrêmement glissant).

En fin d’après-midi, les enfants ont pu acheter leurs souvenirs et cadeaux aux commerçants qui se sont déplacés au centre du Camparo.

Ce soir, la couverture nuageuse n’a pas permis au groupe 1 d’observer les étoiles et planètes au télescope, mais grâce au planétarium de Laurent COURIER, les enfants ont pu observer et mettre en évidence les constellations.

Dimanche 22 janvier

Aujourd’hui, les activités physiques de plein air étaient encore à l’honneur : ski, initiation à la la course d’orientation, construction d’igloo. Et pour finir la journée, pour certains groupes : luge, batailles de boules de neige et construction de bonhommes de neige.

Les petits déjeuners commencent à 7 h 45, mais certains groupes peuvent manger à 8 h, tout dépend de l’heure de début des activités. C’est la même chose pour le déjeuner qui peut débuter à 12 h 30 ou 13 h selon l’emploi du temps. Ce soir, le dîner était programmé à 19 h 15, avant la venue de notre conteuse Sophie, pour les légendes des Hautes Pyrénées.

A partir de demain, d’autres activités vont petit à petit s’installer…

Samedi 21 janvier

Cette première nuit au centre du Camparo (-17°C dehors tout de même) a été bénéfique et réparatrice. Heureusement, car une journée sportive nous attendait. Lever à 7 h 30 pour un petit déjeuner à 7 h 45. Aucun malade n’était à déplorer. Les deux premiers groupes ont ensuite pris le car pour leur première séance de ski alpin pendant que le troisième groupe partait en randonnée découverte en raquettes sous un soleil radieux.

L’après-midi, ski alpin pour un groupe, randonnée découverte et initiation à la course d’orientation pour les deux autres.

Cette journée a fait beaucoup de bien aux enfants. Certains ont pris conscience de la portée des sages paroles qu’ils pouvaient parfois entendre… « Ah ! Je comprends mieux pourquoi vous nous avez dit qu’il fallait bien dormir ! »

L’un des groupes a eu le temps de terminer la journée par l’édification de bonhommes de neige et par une incontournable bataille de boules de neige. Le timing de la journée était assez serré, mais tout s’est bien déroulé.

Les enfants ont pu, après les douches, aller en salle de jeu ou rester dans leur chambre ; la veillée s’est déroulée après le repas, au calme dans les chambres. Les lumières se sont éteintes à 21 h et tout le monde dort maintenant depuis bien longtemps. Lilian se souviendra sans doute de son 10ème anniversaire.

Cette première partie du séjour est plutôt sportive, nous entrerons ensuite dans des activités scientifiques, patrimonales et historiques.

Le centre du Camparo est très fonctionnel, l’équipe est soucieuse du bien-être du groupe et les repas sont très bons.

Vendredi 20 janvier

En raison, aujourd’hui, de la fermeture de la route d’Artigues entre 14 h 30 et 16 h 30, les chauffeurs nous avaient conseillé de décaler le départ à 10 h, ce que nous avons fait.

C’est sous un splendide soleil que s’est déroulé notre trajet.

Nous avons pique-niqué après Bordeaux dans la bonne humeur et, après deux nouvelles heures de route, nous avons fait une nouvelle halte pour permettre aux enfants de se défouler, avant de commencer l’ascension.

Nous sommes finalement arrivés à 17 h 30 et nous nous sommes installés dans nos chambres avant de prendre notre douche. Certains ont attendu l’heure du dîner au calme, d’autres ont découvert la salle d’activité.

Le repas était excellent, nous avons mangé des lasagnes avec une salade et fini par un gâteau-maison aux pommes. La courte veillée s’est à nouveau passée entre les chambres et la salle d’activité pour une extinction des feux à 21 h. Le sommeil sera peut-être un peu difficile à trouver en ce premier soir tant les attentes sont grandes pour demain, mais les couloirs sont calmes.