Classes de CE1 et de CE1/CE2 : visite du muséum d’histoire naturelle et spectacle à la Coursive

Vendredi  8 janvier 2016, les classes de CE1 et de CE1/CE2 sont allées visiter le Muséum d’Histoire Naturelle de La Rochelle le matin. Nous avons commencé par une visite de la salle de zoologie par petits groupes (recherche et questionnaire). Puis, certains ont eu le temps de faire des expériences, des jeux, dans  l’exposition « L’homme est-il un singe ? » et/ou de poursuivre par une visite libre des différentes salles, dont celle de la girafe Zarafa.

Ensuite, nous avons participé à un atelier de percussions de différents pays, dont des pays africains, avec un animateur. Nous avons observé des vitrines afin de retrouver et trier les instruments par famille (idiophones, membranophones, aérophones et cordophones). Enfin, les élèves ont participé à un atelier de percussions africaines en demi-groupes (9 enfants avec un animateur).

Après cette matinée  bien remplie, nous avons  pique-niqué dans la verrière du parc, au Muséum.

Puis, nous avons traversé La Rochelle à pied, sous les arcades, jusqu’à la salle de la Coursive pour assister à un spectacle  époustouflant : « Cuisine et confessions » présenté par la compagnie Les sept doigts de la main. Au programme : Une troupe de 7 artistes, tous de nationalités différentes, un mélange des genres explosifs : jongleurs, danseurs, contorsionnistes, acrobates, comédiens ! Un régal !

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Nos aïeux, les Poilus de 14-18

Les CM2 ont parlé avec leur famille du travail fait en classe à l’occasion des commémorations de la guerre 14-18. Plusieurs d’entre eux ont sollicité leurs grands-parents ou arrières grands-parents afin de faire rejaillir le souvenir de leurs aïeux (souvent leur arrière-arrrière grand-père, c’est à dire le grand-père de leur grand-père) qui ont combattu durant la Grande-Guerre. Voici une première série de textes de ces élèves.

Michel et Salvatore, par Marion

Voici ce que ma mère m’a raconté :

Ses deux grands-pères ont combattu durant la première guerre mondiale. Son grand-père paternel, Michel, né en 1894, a combattu pour la France et  a fait partie des « poilus ». Il a participé à de nombreuses batailles (dont celles de la Marne et de Verdun) et s’est battu dans les tranchées. Il en est ressorti vivant et médaillé à plusieurs reprises, mais hélas, trois de ses frères n’ont pas eu cette chance et sont décédés très jeunes au combat.

Le grand-père maternel de ma mère, Salvatore, né en 1889, était italien. Il a combattu les français au début de la guerre, car l’Italie était une alliée de l’Allemagne. Ce n’est qu’en avril 1915, que l’Italie s’est rangée au côté de la France et de ses alliés. Il a donc également connu les batailles sanglantes et est devenu invalide : il a en effet inhalé des gaz dangereux sur le champ de bataille et a souffert de graves séquelles le reste de sa courte vie.

Il est « drôle », façon de parler, de savoir que mes deux arrières-grands-pères se sont battus l’un contre l’autre. Mais, malheureusement, ni l’un ni l’autre n’avaient décidé d’aller perdre les plus belles années de leur jeunesse dans cette terrible guerre.

Daniel, Louis, Emile, Léon, Jean-Baptiste et Alcide, par Victor

Du côté de ma grand-mère, ils étaient quatres frères. Seuls deux en sont ressortis vivants : Daniel, mon arrière-arrière-grand-père et Louis, son frère aîné. Les deux autres (Emile et Léon) sont morts en 1915, en seulement un mois d’écart. Ils vivaient en Picardie avant la guerre. Daniel est mort à 85 ans (il a commencé la guerre à 17 ans). Il était dans l’infanterie (il commbattait au sol). A part le grand-père maternel de ma grand-mère, qui a fui la Hongrie au début de la guerre, les grands-pères de mes grands-parents maternels ont tous fait la guerre.

Du côté de mon grand-père, ses deux grands-pères ont fait la grande guerre. Jean-Baptiste, son grand-père paternel, était fantassin (aussi au sol). Il vivait dans la Creuse. Il est mort très vieux, à 98 ans. Il était boulversé par la guerre et n’en parlais jamais. Son autre grand-père, Alcide, est mort à 78 ans. La guerre l’avait rendu furieux. Il disait qu’on leur donnait de l’alcool pour se donner du courage au moment de l’assaut. Il a meme jeté la médaille qui lui a été décernée à la fin de la guerre.

Georges Ployet, par Margaux

Mon arrière-arrière-grand-père paternel, Georges Ployet, a combattu pendant la Première Guerre Mondiale (1914-1918), il a été emprisonné pendant 4 longues et terribles années. Son frère Maurice Ployet a combattu à la célèbre bataille de Verdun et survécu à la guerre. Mon arrière-grand-père est né en 1922 après  que Geoges soit revenu de prison et il sera le 4°enfant de la famille.

Paul Rossignol, par Arthur

Paul Rossignol était mon arrière-arrière-grand-père du coté de ma maman. C’était un poilu qui a participé à la première guerre mondiale. Il vivait dans des tranchées ou pleins d’obus s’écrasaient autour de lui  et a survécu. Il a fait aussi la bataille du détroit des Dardanelles qui opposa l’empire Ottoman (les Turcs) aux troupes britanniques et Françaises. Du coté de mon papa, mon arrière-arrière-grand-père Basile Moisan a lui aussi fait la guerre de 14-18 et a survécu.

Jean Castrec, par Capucine

capucine récit 14 18

Antoine et Jean MOUVREOU, Léonie RIFFARD et Henri CLAVEL, par Taothily

Mon arrière-arrière-grand-père et mon arrière-grand-père ont été réquisitionnés dans les hôpitaux  pour soigner les malades revenus de la guerre ou restés dans les villes aux alentours. Ils ont combattu pendant la guerre de 1939-1945 et Antoine Mouvreou est mort en quelques jours, alors que Jean Mouvreou a survécu et il est mort à l’âge de mes sept ans.
Mon arrière-grand-mère Léonie Riffard a vécu pendant la guerre 1914-1918 et son père Henri Clavel, mon arrière-arrière-grand-père, était armurier dans cette guerre. Il n’a pas été mobilisé car il fallait qu’il continue  à fabriquer des armes.

Jean, par Nolann

Mon grand-père a retrouvé une lettre de son grand-père (jean)… « Chère famille, j’espère pour vous que la vie se mène bien à Parthenay, parce que moi  je suis en première ligne. On se bat jour et nuit et la soupe est froide quand on la boit. Il y a des souris, rats, poux, puces dans les tranchées. J’espère que je sortirai vivant de cette guerre car chaque minute qui passe, j’ai l’impression que c’est la dernière. Adieu. » (j’ai raccourci et simplifié la lettre).

Finalement, Jean est sorti vivant de la guerre avec une jambe cassée et un œil perdu. Et c’est cette lettre qui se transmet de génération en génération dans la famille.

 

Participation de la classe de CM2 au 21ème Parlement des Enfants

La candidature de la classe de CM2 pour représenter la 2ème circonscription de Charente-Maritime au « 21ème Parlement des Enfants » a été retenue.

Le thème pour cette année est « les enjeux du changement climatique ». Ce sera pour les élèves l’occasion de travailler sur le développement durable et de prolonger ainsi le travail fait pour la classe de neige à Payolle sur les énergies renouvelables.

Au final, les élèves devront rédiger une proposition de loi et l’adresser au jury académique pour le 16 mars 2016.

Le calendrier de l’opération est consultable ci-dessous :

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Après les attentats du 13 novembre 2015, poursuivre la prise d’information et le débat

Paris

A la suite des évènements qui ont endeuillé notre pays, des initiatives ont été prises dans les classes par les enseignants de l’école pour tenter de donner du sens à ce qui dépasse l’entendement. Ce travail de construction du citoyen ne s’arrêtera pas là et doit se poursuivre à l’extérieur de l’école, bien évidemment.

Les enfants qui le souhaitent pourront voir ou revoir avec leurs parents le dossier spécial du site « 1 jour 1 actu », et notamment les vidéos thématiques (comme par exemple « Qu’est-ce que la laïcité ? »).

Participation à Math’ Isère 2015-2016 (défi national de mathématiques)

Les classes de CM1/CM2 (Mme LACROIX) et de CM2 (M. HEBERT) se sont inscrites à ce concours qui s’adresse aux élèves des écoles élémentaires et des collèges francophones des classes de CM1, CM2 et 6e.

Lors de la passation de l’épreuve, tous les élèves d’une classe sont réunis dans une salle et disposent d’une heure pour résoudre en autonomie une série de problèmes. Ils peuvent utiliser tous les documents et le matériel qu’ils souhaitent mais ne doivent recevoir aucun autre type d’aide de leurs enseignants, d’un adulte ou d’une personne étrangère à la classe. À la fin de l’heure, les élèves soumettent une réponse unique pour la classe.

  • Il s’agit d’une épreuve collective. C’est la classe entière qui participe à l’épreuve.
  • Les classes sont réparties en trois catégories : CM1, CM2 et 6e.
  • Les classes à cours multiples s’inscrivent dans la catégorie correspondant au niveau de leur classe comportant le plus d’élèves.
  • Une liste de dix problèmes est proposée à la classe entière.
  • À chaque problème correspond une valeur : 8, 10 ou 12 points.
  • Chaque classe ne résout que huit des dix problèmes proposés. Elle choisit ainsi d’en éliminer deux qui ne seront pas pris en compte dans le calcul du score.
  • Les élèves indiquent les deux problèmes éliminés ainsi que le problème sur lequel ils jouent leur joker.

Calcul du score

  • Chaque classe dispose d’un capital de 100 points.
    Si le problème est réussi, l’équipe marque les points correspondants qui s’ajoutent alors au capital. Si la réponse proposée est fausse ou incomplète, les points du problème sont retranchés du capital.
    Chaque équipe dispose d’un joker qu’elle peut utiliser pour doubler la valeur du problème de son choix. En cas de réponse incorrecte, le nombre de points retranché du capital sera doublé également.
  • Les deux exercices éliminés ne sont pas pris en compte.
  • Le concours est composée de cinq épreuves qui se déroulent sur la durée de l’année scolaire, d’octobre à juin.
  • Les 3 premières épreuves sont des épreuves d’entraînement.
  • Les classes de CM1/CM2 et de CM2 ont participé à la première d’entre elles.
  • Pour accéder au défi n°1, cliquez sur ce document : mathisere2015-2016.ep1.cm.enonce

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Le monument aux morts de Châtelaillon

Le mardi 10 novembre, La classe de CM2 et l’unité d’enseignement sont allées jusqu’au monument aux morts de Châtelaillon.

Un monument aux morts permet de rendre hommage aux soldats de la commune morts durant les guerres. Après celle de 1914-1918, les communes les ont érigés car cette guerre avait été très meurtière. Celui de Châtelaillon est un obélisque.

Les noms  de 42 poilus châtelaillonnais de la Grande Guerre y sont gravés, aux côtés de 13 hommes morts pendant la guerre de 1939-1945 et de 5 soldats tombés durant la guerre d’Algérie.

Nous avons eu à compléter un questionnaire d’observation.

Ensuite, nous sommes allés à Beauséjour pour voir une exposition de képis et de casques de poilus, ainsi qu’un uniforme qui nous ont été présentés par M. DUPUY.

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Marion nous a lu un texte qu’elle a écrit avec sa maman. Il relate le parcours de ses deux arrières-arrières-grands-pères, l’un Italien, l’autre Français, qui ont d’abord combattu dans les deux camps opposés jusqu’en 1915. En classe, beaucoup d’entre nous ont relaté des histoires sur des membres de leur famille qui, leur a-t-on dit, avaient combattu lors de la première guerre mondiale. Cela nous a donné envie d’en savoir plus en entamant un travail de recherche :

Pour le mercredi 18 novembre, les élèves de la classe de CM2 sont invités à mener des recherches sur un membre de leur famille ayant combattu pendant la guerre 14-18 en questionnant leurs parents, grands parents et autres membres de leur famille qui pourront les aider, et à écrire un texte d’une quinzaine de lignes présentant le poilu. Des photographies et objets lui ayant appartenu peuvent être apportés. Les textes et photos seront ensuite publiés par les élèves sur ce blog.

Des jeux éducatifs pour les CE2, CM1 et CM2

Clique sur le jeu de ton choix :

Rythmix Calculix : Les calculs sont très simples au début, ça se complique un peu après !

Tables de multiplication : Grâce à ce jeu de course de chevaux, tu vas pouvoir revoir tes tables !

Le compte est bon : Avant Mathador !

Mathador : Pour s’entraîner avant le prochain concours national, tu peux choisir d’abord la version « junior » avant de te frotter à la version « classique ».