Pourquoi travailler en classe flexible ?

L’objectif principal des classes flexibles est pédagogique : favoriser des apprentissages efficaces et durables.

Cela passe par le développement de la concentration, de la motivation, de l‘autonomie, le respect des besoins physiologiques et du rythme d’apprentissage de chacun.

Dans les classes flexibles, les postures de l’enseignant varient : de l’accompagnement au lâcher prise, en passant par l’enseignement ou l’étayage (cf. postures de l’enseignant identifiées par Dominique BUCHETON)

Dossier Eduscol : Bâtir l’école ensemble

Des guides sont proposés pour chaque niveau de la maternelle au lycée.

Pour plus d’informations, consultez le guide d’innovation pour les espaces d’apprentissage du projet « NOVIGADO », publié en juin 2021 et financé grâce au soutien du programme Erasmus+ de la Commission européenne.
( Novigado project (2021). Guidelines in Learning Space Innovations, June 2021.)

Résumé du dossier Novigado :

  • Cathy Davidson : 2/3 des élèves auront un métier qui n’a pas encore été inventé –> d’où l’importance d’intégrer le développement de la créativité dans nos classes !
  • 3 dimensions pour transformer l’espace d’apprentissage : Pédagogie – Architecture – Technologie
  • D’après Neill et Etheridge (2008), l’espace d’apprentissage flexible accroit l’implication, la collaboration, la flexibilité et l’apprentissage des élèves.
  • L’espace a un impact sur l’apprentissage car il peut inciter la coopération, la compétition, la discussion, le travail individuel…
  • Brown et Long (2006) affirment que l’apprentissage en profondeur est possible lorsque les élèves sont actifs et jouent plusieurs rôles (écoute, retour d’informations, mentorat, présentation, etc.)
  • Katarina E. Karuppanon (2019) a montré en comparant les activités de deux salles de classe que les espaces flexibles avaient un effet positif sur le comportement des élèves. Cela favorise les interactions, la collaboration et l’implication des élèves.
  • Kayla Delzer (2019) : la classe flexible a des répercussions positives sur l’implication et la motivation des élèves. Notamment la possibilité de faire ses propres choix, y compris pour le choix de sa place. Les opportunités de mouvement améliorent le flux d’oxygène dans le cerveau, la force de base et la posture globale.
  • Les élèves ont besoin de s’adapter à l’espace et aux méthodes avant d’obtenir des résultats positifs.
  • Les espaces ouverts développent la créativité, la collaboration, la persévérance et la flexibilité. Mais ils peuvent amener davantage de bruit, il faut donc y être vigilant afin de ne pas nuire au bien-être de chacun, professeurs y compris.
  • D’après L. Malaguzzi, pédagogue italien (1920-1994), l’espace de la classe correspond au 3ème enseignant, le parent étant le premier et l’enseignant lui-même le second.
  • Le projet « environnements pédagogiques novateurs » de l’OCDE de 2013 décrit les environnements innovants d’apprentissage, ils doivent être : centrés sur l’apprenant, structurés, bien conçus, permettre l’autonomie, extrêmement personnalisés, inclusifs, sociaux.
  • D’après Gee (2016), les caractéristiques de la salle de classe sont : espace sain, ergonomique, confortable, stimulant, sensoriel, imitant la nature, équilibré entre communauté et solitude (espaces privés calmes, espaces collaboratifs), adaptable et favoriser le sentiment d’appartenance.
  • « L’innovation ne dépend pas uniquement des changements architecturaux ni des investissements dans les équipements. Elle commence par une vision différente de l’apprentissage, ce qui fait évoluer les mentalités des enseignants et donc les comportements des élèves. »
  • David Thornburg, universitaire et futurologue américain, a grandement contribué à la transformation des espaces d’apprentissage :

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